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09 février 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Senneterre: un pas en avant pour le projet de Centre des aires protégées

Avec l’implication de Desjardins

Aires protégées Senneterre

©Photo: Gracieuseté - Christian Leduc

Le projet environnemental de Senneterre est unique en son genre au Québec.

Le projet du Centre de valorisation des aires protégées du Québec à Senneterre a fait un bon pas en avant, mardi, avec l’arrivée de Desjardins dans le décor.

La Corporation de développement économique de Senneterre, qui mène le dossier, a en effet annoncé que la Caisse de l’Est de l’Abitibi allait allonger une somme de 50 000 $ pour la réalisation de l’étude de préfaisabilité du projet. Il faut rappeler que la Corporation porte depuis trois ans ce dossier visant la création d’un Centre de valorisation des aires protégées du Québec (CVAP) à Senneterre, où l’étude, la recherche, la formation, l’interprétation et la sensibilisation seraient accessibles aux citoyens, souligne l’organisme.

«Nous avons beaucoup d’espoir dans ce projet environnemental unique au Québec, a mentionné le maire de Senneterre, Jean-Maurice Matte. Nous voulons que le Québec se dote d’un centre qui fera non seulement découvrir le réseau des aires protégées à la population, mais qui permettra aussi de l’étudier, d’en connaître les impacts réels et de contribuer à la diversification de l’économie de la région. L’importante contribution de Desjardins nous permet d’aller de l’avant, a-t-il fait valoir.

«Pour les prochaines étapes, on va notamment travailler sur la validation des orientations proposées, a enchaîné M. Matte. Notre souhait est de convaincre différents ministères (Environnement, Éducation, Économie, Tourisme, Forêts-Faune-Parcs) d’en faire un projet de société coordonné par le gouvernement du Québec. C’est à lui de se l’approprier pour en faire un projet majeur et de ‘’flipper’’ ça vers une nouvelle économie. Il s’agit, par exemple, d’une belle opportunité pour le tourisme», a-t-il affirmé.

Un coup de cœur

Pour Geneviève Larche, présidente du conseil d’administration de la Caisse de l’Est de l’Abitibi, cette implication de Desjardins va bien au-delà de l’argent. «La question financière est certes importante, mais c’est surtout une fierté de participer à un projet aux retombées concrètes qui aura un impact positif sur l’environnement, a-t-elle fait remarquer. Chez Desjardins, nous désirons devenir des leaders en développement durable afin de protéger notre grand territoire et notre patrimoine de la biodiversité pour les générations futures», a ajouté Mme Larche.

Valérie Ciarcello, conseillère en communications à la Caisse Desjardins de l’Est de l’Abitibi, dit pour sa part avoir eu un coup de cœur pour le projet de Centre de valorisation des aires protégées, comme citoyenne de Senneterre et mère de famille qui aime pratiquer des activités en plein air avec ses enfants. «Nous sommes privilégiés d’être entourés de cette belle nature et c’est important d’être plus sensibilisés à l’environnement. Chez Desjardins, nous contribuons à un projet dont le but est de protéger et de faire découvrir la biodiversité qui nous entoure», a-t-elle fait observer.

Un centre de recherche universitaire

Les promoteurs du Centre de valorisation des aires protégées à Senneterre voient en ce projet de multiples fonctions, notamment celle d’éducation pour les élèves du primaire, du secondaire, du Cégep et de l’université. «Ce sera un centre de recherche collégial et universitaire, un laboratoire d’études, un endroit d’échanges et de discussions, a soutenu Jean-Maurice Matte. Ce projet viendra stimuler la diversification de l’économie locale. Senneterre se trouve au centre d’un lot important de territoires protégés et en créant une nouvelle économie, ce sera une belle opportunité, pour le gouvernement, de faire connaître les aires protégées», a-t-il ajouté en signalant que l’Abitibi-Témiscamingue compte près de 500 territoires sous différents types de protection.

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