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18 février 2021

Quatre PME minières reçoivent 2,2 M $ du fédéral

Sous la forme de contributions remboursables

DEC PME minières William Amos

©Capture d'écran

François Gélinas, de Géliko, Sophie Roy, d’Abitibi Géophysique, Alexandre Labonté, de Clôture Abitem, et Stéphane Larouche, de Mécanicad, ont participé au point de presse virtuel du député William Amos.

Quatre PME de la région œuvrant dans le secteur minier reçoivent une aide totalisant plus de 2,2 millions $ sous la forme de contributions remboursables du gouvernement fédéral pour les soutenir dans leur développement.

William Amos, député de Pontiac et secrétaire parlementaire du ministre de l’innovation, des Sciences et de l’Industrie, en a fait l’annonce le 18 février au nom de Mélanie Joly, ministre du Développement économique. Ces aides de Développement économique Canada permettront aux quatre entreprises de créer et maintenir 63 emplois.

«La relance économique et la création d’emplois passent par le soutien aux PME, qui constituent une grande richesse du tissu économique local. En donnant aux entreprises les moyens de réaliser des projets porteurs et innovants, nous nous assurons de maintenir la croissance économique au bénéfice non seulement de la région, mais aussi de tous les Québécois et tous les Canadiens», a souligné M. Amos.

Des tracteurs miniers

Géliko, une entreprise de près de 50 employés à Rouyn-Noranda, obtient plus de la moitié de cette aide, soit 1 362 500 $, pour l’agrandissement d’un bâtiment ainsi que l’acquisition et l’installation d’équipements de fabrication de technologies récentes, en plus de s’associer à Accès Industriel.

«Ça nous a permis d’avoir des chaînes de production pour construire des tracteurs miniers et concevoir des boîtes pour des camions. On voulait se rapprocher d’une manufacture. Ça va aussi nous permettre de nous positionner dans le nord-est de l’Ontario et avoir accès à des offres de services de plus grande envergure et tout ça va mener à la création de tout près d’une dizaine d’emplois», a précisé le président François Gélinas.

Le marché international

Abitibi Géophysique, de Val-d’Or, a reçu une contribution de 500 000 $ pour élaborer et déployer une stratégie de commercialisation tant au Canada qu’à l’international pour ses nouvelles technologies exclusives. Sur quatre ans, elle prévoit ajouter 41 employés aux 62 existants.

«Nous avons pu non seulement offrir un service exclusif à nos clients déjà existants, mais aussi créer des partenariats à l’international. Nous avons pu appliquer directement la contribution au niveau marketing pour développer des outils efficaces, et se munir d'experts-conseils dans le développement des marchés internationaux», a notamment indiqué Sophie Roy, directrice des ressources humaines.

Environnement sécuritaire

Clôture Abitem, de Rouyn-Noranda, a bénéficié d’une aide de 200 000 $ pour implanter un atelier de fabrication de produits en aluminium. L’entreprise s’est diversifiée au fil des années en ajoutant une gamme de produits axés sur la sécurité des sites miniers pour assurer une stabilité à ses 25 employés dans une industrie saisonnière.

«La contribution nous a permis d’offrir à nos travailleurs un environnement plus adapté, plus stimulant et plus sécuritaire. Elle nous a permis également de faire l’acquisition d’équipements à la fine pointe. Ça va nous permettre de nous démarquer de la compétition et accroitre notre productivité», a fait valoir le directeur général Alexandre Labonté, qui prévoit créer et maintenir six emplois.

Robotisation et automatisation

Mécanicad, de Rouyn-Noranda, conçoit et produit des conduits et des raccords de ventilation en plastique destinés aux projets souterrains. Elle a décroché une aide de 165 000 $ pour faire l’acquisition d’équipements numériques et robotiques à la fine pointe qui lui permettront d’accroitre sa capacité de production.

«Nous connaissons une forte croissance. Nos clients ont besoin de conduits et beaucoup de raccords. On a de la difficulté à équilibrer notre production et dans le contexte de la pénurie de travailleurs, on a du mal à recruter. On a donc pensé à concevoir et bâtir une cellule robotisée de A à Z avec une équipe spécialisée en robotisation et automatisation. Ça nous a permis de créer six emplois à ce jour», a fait valoir le directeur général Stéphane Larouche, qui croit être maintenant en mesure de soutenir la croissance de l’entreprise à l’international.

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