Économique
Retour20 février 2021
Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca
Opémican au cœur d’un projet de recherche de l’UQAT
La forêt du parc national sera scrutée à la loupe par l’Institut de recherche sur les forêts

©Sépaq
Les recherches réalisées par l’IRF sur un horizon de trois ans serviront à orienter les travaux d’aménagement forestier en vue de maintenir les peuplements de pins blancs et rouges dans le paysage témiscabitibien.
L’Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l’UQAT s’attaque à un projet de recherche ambitieux sur les forêts de pins blancs et rouges qui poussent dans le Parc national d’Opémican, au sud du Témiscamingue.
L’objectif de cette recherche consiste à développer une stratégie de gestion durable des forêts mixtes et pures de pins blancs et rouges. Ces arbres se retrouvent dans le Parc national d’Opémican et forment une des forêts les plus nordiques pour ce type de peuplement. Commun dans la région avant l’arrivée des colons européens, ce type de forêt est désormais de plus en plus rare.
Pour mieux comprendre la diminution de l’étendue de ces forêts, l’IRF s’attaquera à comprendre, à travers les peuplements naturels, ce qui les a affectés, qu’il s’agisse d’incendies, d’épidémies d’insectes comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette ou de maladies comme la rouille vésiculeuse du pin blanc. Ces comparaisons seront aussi établies selon les pratiques d’aménagement forestier qui ont été utilisées.
«Nos travaux permettront d’examiner comment toutes ces perturbations affectent la réponse de régénération du pin blanc et du pin rouge ainsi que la structure et la composition des peuplements», a souligné le professeur Yves Bergeron, codirecteur de l’IRF et responsable du projet.
Les connaissances acquises permettront d’orienter la façon de gérer les aménagements forestiers afin de maintenir les pins blancs et rouges dans le paysage témiscabitibien.
Nombreux partenaires
Pour ce projet, l’IRF a reçu une subvention de 270 000 $ sur trois ans du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, en collaboration avec le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et de partenaires forestiers comme Rayonier Advanced Materials (RYAM) et Scierie Matra.
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