Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

LHJMQ

Retour

24 février 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Xavier Bouchard: Rouyn-Noranda et nulle part ailleurs

Le capitaine des Huskies a refusé une transaction qui lui aurait permis de jouer pour une équipe aspirante

Huskies_Xavier_Bouchard_capitaine

©LHJMQ / Jonathan Roy

Xavier Bouchard a décliné une offre de terminer sa carrière junior dans l’uniforme des Huskies. Quelques jours plus tard, il devenait capitaine de la meute.

À la date limite des transactions, l’entraîneur-chef et directeur général des Huskies, Mario Pouliot, a contacté Xavier Bouchard. Le vétéran de 20 ans s’est fait offert de terminer sa carrière pour une équipe aspirante. Si la majorité des joueurs de 20 ans auraient saisi cette offre, pour le défenseur, il était hors de question de quitter Rouyn-Noranda. C’est ici que le nouveau capitaine voulait terminer sa carrière.

«Pour moi, c’était un ʺno-brainerʺ. Je n’ai même pas eu à réfléchir. Je voulais rester ici. Les Huskies et Rouyn-Noranda ont une signification particulière pour moi, avec mon père qui a entraîné ici, avec Jacques Blais et le groupe de personnes exceptionnelles qui nous encadrent», a confié Xavier Bouchard.

Il faut dire que la saison actuelle est tout de même des plus spéciales. «Avec la pandémie, on ne savait pas trop ce qui allait arriver. En plus, j’ai été échangé deux fois dans la dernière année. Je ne regrette aucunement cette décision. Je pense que de terminer ma carrière junior à Rouyn-Noranda, ça finit bien les choses. C’est comme chez nous ici», a lancé Xavier Bouchard.

Un rôle de leader

Quelques jours plus tard, Mario Pouliot l’a réinvité dans son bureau. Cette fois, c’était pour apposer la lettre C sur son chandail. «J’ai accueilli cette nouvelle avec fierté. Les Huskies sont une organisation de grande classe. Être nommé capitaine, c’est un honneur», a-t-il mentionné.

Le hockeyeur a pris son rôle au sérieux. Depuis la période des transactions, il offre du jeu constant et solide. «On a perdu beaucoup de leadership et d’expérience lors de la période des transactions. On a un bon groupe de leaders qui a pris la relève. On est une équipe jeune et on savait qu’on devrait en donner un peu plus», a-t-il fait valoir.

«J’ai simplifié les choses. Je me devais d’être solide défensivement. En faisant ça, j’ai aussi solidifié mon jeu et je suis en mesure de contribuer offensivement», a-t-il ajouté.

Chanceux

Xavier Bouchard et les Huskies sont l’équipe ayant disputé le plus de matchs dans la LHJMQ cette saison. Si la meute évite les fâcheuses conséquences de la COVID-19, elle pourrait possiblement atteindre la quarantaine de matchs.

«Avant les Fêtes, on est partis en congé et on n’était pas certains si on allait rejouer ou pas. Il y avait beaucoup d’incertitude. Je pense qu’on est revenus avec beaucoup de positivisme. On joue de façon régulière et on est heureux de le faire. On a un horaire plus fixe. On joue beaucoup de matchs. Ce n’est pas la vie normale, mais on retrouve la routine du junior avec les environnements protégés», a-t-il évoqué.

Le capitaine considère que les joueurs de la LHJMQ sont chanceux de pouvoir pratiquer leur sport préféré. «Quand on regarde ça, à part la LNH et la Ligue américaine, qui vient de reprendre, on joue depuis longtemps. Ça nous permet de continuer à nous développer comme joueur», a-t-il souligné.

«En même temps, je pense qu’il faut donner du mérite à la LHJMQ et aux propriétaires: ils font de gros sacrifices monétairement parlant. On est choyés qu’ils nous permettent de continuer de jouer au hockey», a-t-il ajouté.

Toujours dans le match

Après la période des transactions, la meute a tout de même offert de très belles performances, étant rarement déclassée et récoltant plus de victoires que de défaites. Surprenant pour une équipe en reconstruction. «Je ne crois pas que les performances de notre équipe soient surprenantes. Dans le hockey junior, quand des échanges arrivent, ça permet à des jeunes et d’autres joueurs d’avoir une occasion», a évoqué le vétéran de 20 ans.

La recette est très simple. «On n’est pas sensés gagner, donc on se retrouve dans le rôle des underdogs. En plus, les équipes de Mario Pouliot ont toujours été difficiles à jouer contre. On dispute des matchs serrés grâce à la Husky game et on continue de penser qu’on peut surprendre et gagner. On a confiance en notre système et on prend tout ça un match à la fois. Et, sincèrement, les jeunes ont très bien réagi depuis. Tout le monde travaille très fort», a soutenu Xavier Bouchard.

Malgré tout, avant les Fêtes, les Rouynorandiens ont eu la vie dure, affrontant les Foreurs plus souvent qu’à leur tour. Des trois défaites face au Vert et Or, deux l’ont été en surtemps. «Plus tu joues contre de bonnes équipes, plus tu t’améliores. On a joué souvent contre les Foreurs et on a pu bâtir sur de bonnes performances de notre part contre eux. Avec la rivalité, ça nous a aidés. On sait qu’on peut battre n’importe qui quand on joue bien», a évoqué le capitaine.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média