05 mars 2021

Partager sur les réseaux sociaux

©Pixabay

Les nouveaux cas sont toutes des personnes qui avaient été en contact avec des cas connus de la Santé publique. Trois des cas sont du territoire de la MRC Abitibi (région d’Amos). Le quatrième provient de Rouyn-Noranda, le troisième à survenir en deux jours.

Si aucun des nouveaux cas ne concerne des résidents des Jardins du Patrimoine d’Amos, l’un d’entre eux a toutefois fréquenté la résidence privée pour aînés durant sa période de contagiosité. La Santé publique s’affaire à déterminer si elle a été exposée aux coronavirus lors de son passage aux Jardins du Patrimoine.

D’ailleurs, la clinique mobile de dépistage de la Santé publique sera du côté des Jardins du Patrimoine d’Amos aujourd’hui afin de poursuivre la documentation de l’éclosion qui a éclaté la semaine dernière. Le CISSS souhaite savoir s’il y a d’autres cas asymptomatiques, afin d’ajuster les mesures déjà en place dans la résidence le cas échéant.

Soulignons par ailleurs qu’une seule personne est actuellement hospitalisée au centre désigné régional à Rouyn-Noranda, mais elle n’est pas aux soins intensifs.

46 cas actifs

Ainsi, en date du 4 mars à 16h, la région comptait 682 cas confirmés depuis le début de la deuxième vague (23 août). Avec 633 cas rétablis et 3 décès, il reste 46 cas actifs dans la région. C’est quatre de moins que la veille. On en retrouve 37 dans la MRC Abitibi. Les neuf autres cas sont répartis dans les MRC Abitibi-Ouest, Rouyn-Noranda et Vallée-de-l’Or. Seule la MRC Témiscamingue ne compte actuellement aucun cas actif.

Le dépistage, la clé

Lors de son point de presse hebdomadaire sur la situation épidémiologique jeudi, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a réitéré l’importance de se faire dépister rapidement, soit dès l’apparition de premiers symptômes pouvant être liés à la COVID-19. Au cours de la dernière semaine, 1831 tests de dépistage avaient été effectués dans la région, dont 216 lors de la clinique mobile des Jardins du Patrimoine, le 27 février.

«Le dépistage, c’est le nerf de la guerre. Ça nous permet d’avoir un portrait plus juste de la situation et de prendre rapidement les mesures appropriées. Dès la manifestation de symptômes tels que la fièvre la toux, le mal de gorge, la parte de goût ou d’odorat ou même un écoulement nasal, c’est aussi très important de ne pas aller à l’école, de ne pas aller au travail, de ne pas aller à l’épicerie. On consulte l’outil d’évaluation sur le site du Ministère et on prend le test de dépistage. S’il y a plusieurs personnes dans la maison, on demeure à l’écart des autres membres de la maisonnée. Les résultats sont rapides, on les obtient dans un délai maximum de 48 heures. Tout le monde doit faire sa part pour gagner la bataille contre la COVID», a fait valoir Dre Lyse Landry, directrice régionale de la santé publique.