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15 mars 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Recyclage et environnement, les deux assises de la Fonderie Horne

Plusieurs gains de production, mais aussi environnementaux pourraient être obtenus au cours des années à venir

Fonderie_Horne_convertisseur_Noranda

©Glencore Canada Fonderie Horne

Parmi des initiatives couronnées de succès, autant sur le plan de la productivité que de l’environnement, figure une nouvelle méthode de nettoyage des plaques du convertisseur Noranda.

Même si 2020 n’a pas entièrement répondu aux attentes de la Fonderie Horne en matière de production, l’année aura permis au complexe métallurgique de réaliser plusieurs projets d’amélioration, notamment au niveau de la sortie de cuivre.

Durant les 12 mois de 2020 – et en dépit de la pandémie de COVID-19 – les 621 employés de la Fonderie Horne ont traité pas moins de 640 160 tonnes de concentré de cuivre ainsi que 82 779 tonnes de matériel recyclable. Le complexe de Rouyn-Noranda a ainsi produit 196 997 tonnes d’anodes de cuivre.

À cet effet, le directeur général de la Fonderie Horne, Yves Brouillette, avait rappelé, lors d’une conférence prononcée en octobre devant les gens d’affaires de Rouyn-Noranda, qu’il voulait davantage capitaliser sur la filière du recyclage, un virage amorcé il y a de cela de nombreuses années déjà.

À l’heure actuelle, environ la moitié du cuivre québécois destiné à être recyclé est acheminé à la Fonderie Horne. Le reste prend le chemin de l’étranger, principalement vers la Chine. Malgré tout, l’usine ne traite pas tout le matériel recyclable que lui permet la capacité de ses équipements.

«Moins de 5 % de ce matériel provient du Québec, avait mentionné M. Brouillette lors de son exposé. L’essentiel nous arrive de deux usines de recyclage de Glencore aux États-Unis. Mais l’industrie minière du futur, ça consiste aussi à récupérer ce qui est disponible dans nos grandes villes. On a la capacité de le faire. Tout ce qui peut venir chez nous, c’est sûr qu’on va le prendre.»

Gains en production, mais aussi en environnement

La dernière année a aussi vu Glencore Canada investir 100,6 M $ dans la Fonderie Horne, dont le tiers en projets environnementaux. À cet égard, la haute direction a notamment déposé, en juillet, un plan bonifié de réduction de ses émissions atmosphériques. Assorti d’une dizaine de mesures, ce plan mise en particulier sur deux projets destinés à capter et traiter les émissions dans les évents de toit du secteur de l’allée des convertisseurs et anodes ainsi que dans certains évents de toit du réacteur.

D’autres initiatives destinées à améliorer les performances opérationnelles de l’usine se sont également traduites par des gains environnementaux. Ainsi, une équipe multidisciplinaire formée pour développer une nouvelle méthode de nettoyage des plaques du convertisseur Noranda a fait passer le temps requis pour cette opération de cinq jours à seulement 10 heures. Non seulement l’opération ne nécessite plus un long arrêt de travail, mais le redémarrage de l’équipement a démontré de bons résultats au niveau de la captation des gaz.

La Fonderie Horne a également déclaré pour 2020 un taux de fixation du soufre de l’ordre de 96,6 %, soit un niveau supérieur aux exigences du ministère de l’Environnement.

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