Covid-19
Retour18 mars 2021
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Vaccination: des services de santé pourraient être affectés cet été
Le CISSSAT enregistre un excellent taux de réponse au sein de la population visée
©Photo Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Selon Caroline Roy, les vacances du personnel, combinée à l’intensification de la vaccination, qui demeurera la priorité numéro 1 du CISSSAT, pourraient affecter temporairement plus de services qu’à l’accoutumée durant la période estivale.
En raison de la campagne de vaccination contre la COVID-19, le CISSSAT prévoit que davantage de services de santé pourraient être affectés cette année lors de la période des vacances estivales du personnel soignant.
Alors que la réorganisation temporaire des services infirmiers a pris fin le 15 mars, la PDG du CISSSAT, Caroline Roy, a indiqué, lors du conseil d’administration du 18 mars, qu’un plus grand nombre de services pourraient être affectés par une réduction des activités cet été par rapport aux années précédentes.
«Même si une trentaine d’infirmières sont retournées en poste depuis le 12 mars, la précarité des ressources est toujours présente. Et la période des vacances estivales, qui s’amorcera en même temps que la séquence la plus intense de la campagne de vaccination, va entraîner des pressions supplémentaires. Comme la vaccination va demeurer notre priorité numéro 1 cette année, il est possible qu’il y ait plus de services actifs que d’habitude qui soient affectés durant cette période», a exposé Mme Roy.
Excellent taux de réponse
En ce qui concerne la campagne de vaccination, la PDG du CISSSAT s’est réjouie de l’excellent taux de réponse noté à ce jour au sein de la population visée. En fonction des groupes d’âge, celui-ci dépasse les 85 % et parfois les 90 %.
«En date du 17 mars en fin de journée, nous avions vacciné 14 823 personnes, tandis que 18 000 rendez-vous avaient été planifiés d’ici la fin d’avril, a-t-elle indiqué. Hier, avec l’ouverture des rendez-vous pour la tranche des 65-69 ans, nous avons enregistré 6000 inscriptions en seulement 24 heures!»
Pas d’AstraZeneca dans la région
Caroline Roy s’est par ailleurs voulue rassurante par rapport aux vaccins injectés. Jusqu’à nouvel ordre, aucun vaccin d’AstraZeneca, toujours sous analyse pour de possibles effets secondaires, ne sera expédié en Abitibi-Témiscamingue. «Nous utilisons uniquement les vaccins de Pfizer et de Moderna, a-t-elle assuré. Il est possible que nous obtenions des vaccins d’AstraZeneca à une date ultérieure, mais pas avant que leur sécurité ait été parfaitement démontrée.»
Stabilité, mais prudence
En date du 18 mars, la situation pandémique demeurait stable en Abitibi-Témiscamingue, avec moins de 10 nouveaux cas confirmés – et souvent même moins de 5 – d’une journée à l’autre. «Cependant, même si la majorité des cas continuent à être identifiés dans la MRC d’Abitibi, il y a de nouveaux cas dans d’autres coins de la région. Cela veut donc dire que le coronavirus circule partout sur le territoire. C’est pourquoi il faut continuer à faire preuve de prudence. Et c’est pourquoi nous demeurons en zone orange», a expliqué Mme Roy.
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