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13 avril 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Le décès de Michel Brière, un demi-siècle déjà

Michel Brière

©Photo: Archives

La bannière en l'honneur de Michel Brière qui se trouve à l'intérieur de l'aréna portant son nom, à Malartic.

Il y a 50 ans jour pour jour aujourd'hui, en ce 13 avril, le hockeyeur abitibien Michel Brière rendait l’âme 11 mois après l’accident de voiture qu’il avait subi sur la route 117, entre Rivière-Héva et Malartic, sa ville d’origine.

Brière s’est éteint le 13 avril 1971 dans un hôpital de Montréal, à l’âge de 21 ans, après un long coma (ponctué de quelques épisodes d’éveil) et malgré quatre opérations visant à le guérir de ses graves blessures au cerveau.

Au moment de son accident, le 15 mai 1970, il était père d’un garçon d’un an (Martin), il devait se marier quelques semaines plus tard et il venait de compléter une belle saison recrue dans la Ligue nationale avec les Penguins de Pittsburgh, qui l’avaient réclamé au 26e rang lors du repêchage de 1969 après avoir accumulé pas moins de 320 points dont 129 buts en une centaine de parties au cours de ses deux années junior dans l’uniforme des Bruins de Shawinigan.

Un joueur très prometteur

On ne saura jamais ce qu’il aurait pu accomplir sur une longue période, mais Michel Brière, un habile petit joueur de centre 5’10’’, semblait destiné à une grande carrière chez les professionnels, lui qui, lors de sa première et seule année dans la LNH, avait inscrit 12 buts et 32 aides pour 44 points en 76 matchs au cours de la saison régulière 1969-70, ce qui en faisait le meilleur passeur et le troisième compteur des Penguins, avant de disputer de grosses séries éliminatoires en récoltant huit points dont cinq buts en 10 rencontres pour dominer les marqueurs de son équipe.

Le Malarticois avait notamment joué les héros dans le match #4, au 1er tour des séries, en touchant la cible en prolongation pour éliminer les Seals d’Oakland.

À défaut d’avoir pu évoluer longtemps dans la LNH, il aura eu l’occasion de jouer contre des légendes telles Bobby Orr, Gordie Howe, Jean Béliveau, Henri Richard, Bobby Hull et Dave Keon. Parmi ses coéquipiers à Pittsburgh, il y avait Jean Pronovost (entraîneur-chef des Huskies de Rouyn-Noranda de 1998 à 2001) et Glen Sather (qui allait gagner plusieurs coupes Stanley aux commandes des Oilers d’Edmonton dans les années 1980).

Sa mémoire perpétuée

L’histoire de Michel Brière a fait l’objet d’un touchant documentaire, «La mine d’or de Malartic», diffusé cet hiver par le Réseau des Sports (RDS). L’Abitibien n’a d’ailleurs jamais été oublié à Pittsburgh, où les Penguins ont retiré officiellement son chandail #21, il y a 20 ans, en plus de remettre chaque année, depuis 1971, le trophée Michel-Brière à la recrue par excellence de l’équipe.

La LHJMQ décerne pour sa part le trophée Michel-Brière à son joueur le plus utile depuis 1972, tandis qu’à Malartic, l’aréna porte son nom depuis longtemps également. Son fils Martin, architecte de profession, a d’ailleurs été impliqué dans le projet de rénovation du Centre Michel-Brière, il y a quelques années.

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