14 avril 2021

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©Photo: Mathieu Dupuis - Gracieuseté Meglab

Elle sera dirigée par le professeur de l’École de génie Mourad Nedil et visera à promouvoir les études en connectivité et en automatisation sans-fil souterrain dans les mines au Québec, en plus de permettre la formation d’étudiants. La résultante directe de cette École sera l’instauration de solutions optimales, de nouvelles normes de sécurité ainsi que l’atteinte d’une rentabilité qui permettront aux minières de passer à l’ère de la mine intelligente.

«La mine intelligente est une évolution naturelle et nécessaire des processus miniers. La technologie explorée constitue une solution aux enjeux auxquels les industries minières québécoises font actuellement face, comme les gains en productivité et en sécurité, ainsi qu’au niveau des gains financiers et environnementaux, a souligné Mourad Nedil lors d’une conférence de presse virtuelle, mercredi matin.

«La mine intelligente, ou mine 4.0, va connecter du matériel actif sur le terrain même (véhicules et autres) et va permettre tant l’automatisation de davantage de processus que l’analyse de données plus volumineuses (Big Data). Dans cette continuité logique, le monde minier concrétisera son passage du 4G au 5G», a-t-il expliqué.

Devant un virage majeur

Vincent Rousson, recteur de l’UQAT, a illustré la volonté de l’institution d’accompagner l’industrie minière dans son développement. « Si l’UQAT est reconnue mondialement pour son expertise dans le développement de solutions environnementales pour l’industrie minière, nous réitérons et renforçons à nouveau aujourd’hui notre volonté et notre capacité à accompagner l’industrie minière, cette fois vers l’ère de la mine intelligente 4.0, a fait valoir M. Rousson.

«L’industrie minière fait face à un virage majeur. Il s’agit de transformer nos mines par le biais de technologies autonomes, entièrement connectées et définitivement vertes. La Chaire développera de nouveaux savoirs, applicables directement sur le terrain», a-t-il ajouté.

20 ans d’expérience

Francyne Dussault, directrice du campus de l’UQAT à Val-d’Or, a pour sa part évoqué le processus qui a mené à la création de la Chaire ainsi que le contexte dans lequel celle-ci va s’inscrire.

«Le Laboratoire de Recherche Télébec en Communications Souterraines (LRTCS) nous a permis d’acquérir plus de 20 ans d’expérience de pointe dans les communications en milieux confinés, dans les télécommunications en zones à faible densité d’utilisateurs, ainsi que dans des zones sans fil, a-t-elle fait remarquer. Si cette Chaire permet la mise sur pied de nombreux projets avec l’industrie, je dois également mentionner qu’elle s’inscrit dans la mouvance de nombreuses volontés exprimées récemment, dont le développement des différentes zones d’innovation en Abitibi-Témiscamingue.»

La Chaire bénéficiera du soutien financier de deux partenaires, majeurs, soit Meglab et Télébec. Vincent Guimont, gestionnaire principal des ventes chez Bell marché affaires, et Kim Valade, directrice générale chez Meglab, étaient présents lors de la conférence de presse pour souligner l’importance de ce projet ainsi que leur implication respective au sein de cette Chaire. La Fondation de l’UQAT y participera aussi par le biais d’ententes avec les divers partenaires, afin de créer la synergie nécessaire au développement de cette Chaire de recherche institutionnelle.