Réfection du carrefour giratoire 117-111: Val-d’Or craint un gros casse-tête

La Ville souhaite qu’une solution soit trouvée avec le MTQ afin de limiter les complications pour la circulation

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le carrefour giratoire où se croisent les routes 111 et 117 est très achalandé aux heures de pointe.

TRANSPORTS - Les futurs travaux d’agrandissement du carrefour giratoire à l’intersection des routes 117 et 111, près du quartier Sullivan, seront un dossier préoccupant pour les élus de Val-d’Or. Ceux-ci veulent éviter le plus possible les complications pour les automobilistes qui empruntent ce secteur très fréquenté.

Pour le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil, ces travaux qui pourraient s’échelonner sur les deux prochaines années seront un casse-tête afin d’éviter que la fluidité de la circulation ne soit trop perturbée. Un des points centraux du réseau routier témiscabitibien, ce carrefour giratoire fait partie des six projets de réfection annoncés au début du mois par le ministère des Transports (MTQ) pour les années 2021-2022 et 2022-2023.

«Ça va être un joli casse-tête. Nos préoccupations seront d’assurer une certaine fluidité de la circulation, malgré les travaux. C’est un point névralgique sur le réseau routier de l’Abitibi-Témiscamingue au grand complet. Ce n’est pas juste un enjeu pour Val-d’Or et Sullivan», souligne M. Corbeil.

Ce dernier souhaite concrètement savoir quand et comment le MTQ va procéder lorsque les travaux se mettront en marche. «Il y a tout le processus de plans et devis, le processus d’appel d’offres, l’ouverture des contrats. Vu qu’ils le font sur deux ans, quelle portion sera faite cette année et laquelle sera pour l’an prochain?, demande le maire Corbeil.

«On sait que la fenêtre pour réaliser des travaux ici est relativement réduite. Le ministère des Transports n’est pas sans savoir qu’après une date au mois d’octobre, ils ne peuvent pas mettre de l’asphalte, car il fait trop froid. Beaucoup de facteurs entrent en compte et il y a énormément d’opportunités de s’embourber», analyse Pierre Corbeil.

Selon le MTQ, des investissements de 5 à 10 millions $ devront être nécessaires pour agrandir cette infrastructure.

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