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23 avril 2021

Une situation qui tend à se stabiliser dans la région

La vaccination progresse, mais il reste beaucoup à faire

Vaccination

©Photo: Depositphotos

(Luc Archambault) - Le CISSS-AT (Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue) tenait sa conférence de presse hebdomadaire, jeudi, pour faire le point sur la situation de la pandémie de COVID-19 dans la région.

Caroline Roy, PDG du CISSS-AT, Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil en santé publique, Dre Lyse Landry, directrice de la Santé publique en Abitibi-Témiscamingue, et Katia Châteauvert, directrice régionale de la campagne de vaccination, ont pris la parole pour clarifier les nombreuses interrogations qui découlent des nouveaux développements avec la situation régionale et provinciale.

Mme Roy a affirmé que la situation semble revenir sous contrôle dans la région. Bien que les mesures soient contraignantes pour la population, la résultante s’avère positive lorsque l’on regarde l’évolution de la situation épidémiologique. «Nos comportements individuels, de chacun d’entre nous, font et peuvent faire une différence énorme», a-t-elle rappelé.

Déplacements: trop tôt pour prévoir la levée d’interdiction

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Caroline Roy a retransmis la décision gouvernementale quant aux déplacements. Bien qu’un assouplissement soit désormais observé pour la région Nord-du-Québec, notre région demeure dans un pallier interdisant les déplacements vers la région et les déconseillant vers l’extérieur (ceux qui se rendent en zone rouge doivent s’isoler durant 14 jours à leur retour). Avec, bien entendu, quelques exceptions. Cette interdiction est d’autant plus importante entre l’Ontario et notre frontière ouest.

Pour ceux qui espéraient planifier leurs vacances estivales en fonction d’une date prévue de levée de l’interdiction de déplacements, ils devront s’armer de patience. Dre Sobanjo a été claire : face à cette pandémie qui évolue de façon imprévisible (on a qu’à constater la flambée des cas en Ontario), il est difficile, voire impossible, de planifier à moyen ou long terme toute possibilité d’assouplissement.

Il faudra au moins un mois d’observation démontrant des conditions «positives» menant à une rétrogradation au pallier jaune pour songer à un assouplissement des mesures coercitives. Il importe d’observer une diminution des cas quotidiens, une hausse de la capacité de services et de soins. «Nous devons décourager les déplacements et ainsi protéger la région. Nous terminons la première semaine où tout va bien, où tout va mieux. Nous devons conserver une stabilité positive pendant plusieurs semaines avant de lever les interdictions. Il est trop tôt pour l’instant», a indiqué Dre Sobanjo.

26% de la population régionale vaccinée

Katia Châteauvert a rappelé, de son côté, la procédure pour se faire vacciner. En Abitibi-Témiscamingue, il faut absolument prendre rendez-vous pour une plage de vaccination. Il n’existe pas de clinique sans rendez-vous comme à Montréal, par exemple. Pour s’inscrire, il faut soit appeler au (877) 644-4545 ou aller sur le web au clicksante.ca . Des plages de rendez-vous sont disponibles dans toutes les MRC de la région.

Actuellement, la vaccination dans la région est ouverte pour la population de 60 ans et plus, pour les travailleurs de la santé (phases 1 et 2), les travailleurs essentiels et les travailleurs de la santé dans les entreprises. Tous ces travailleurs doivent fournir une preuve d’emploi lors de leur vaccination. Et, à compter d’aujourd’hui (le vendredi 23 avril), la vaccination est disponible pour les personnes souffrant d’une maladie chronique.

Il faut aussi noter que les pharmacies (22 en Abitibi-Témiscamingue) dispensent des vaccins. Certaines ont déjà commencé à les prodiguer; les autres le feront dès la semaine prochaine.

Dre Lyse Landry a, pour sa part, fait le bilan provisoire de la campagne de vaccination. En date de jeudi, 37 942 personnes avaient été vaccinées dans la région, soit 26% de la population totale. Pour la population de plus de 70 ans, 90% de cette tranche avait été vaccinée, au-delà de la cible de 75% du CISSS-AT. Pour le mois de mai, plus de 36 000 vaccins Pfizer seront disponibles dans la région, pour une immunisation grandissante de la population. Fait à remarquer, la population autochtone a été vaccinée dès février, et la deuxième dose lui sera disponible dès le début juin.

Optimisme prudent

La vaccination va donc bon train dans la grande région de l’Abitibi-Témiscamingue. La région est toujours sous la chape de restrictions de déplacement, mais si la situation continue de démontrer une stabilité relative, et ce, sur une période plus ou moins longue de temps, les assouplissements devraient se concrétiser d’emblée. Il ne faut donc pas perdre patience, mais seulement laisser le temps faire son œuvre.

Une montée de variants est observée (soit 42% des tests positifs la semaine dernière, en baisse, puisque la semaine précédente, ce pourcentage était 52%).  Il faut souligner que ces variants découlent de contacts avec des gens d’autres régions où les variants sont présents, ou découlent de gens ayant voyagé et qui sont de retour dans la région.

Alors que le nombre de cas actifs est passé à 30 (cinq de moins que jeudi), aucune personne n’est présentement hospitalisée pour cause de COVID en Abitibi-Témiscamingue, une première depuis plusieurs semaines. Sommes-nous à l’aube d’une stabilisation de cette pandémie? Si nous persistons à respecter les consignes sanitaires émises par le gouvernement et ne cédons pas à l’envie de lever nos gardes, la situation finira par revenir à la normale.

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