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29 avril 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Brad Yetman, entraîneur-chef des Huskies jusqu’à nouvel ordre

La meute attend d’avoir plus de nouvelles sur l’état de santé de Mario Pouliot

Huskies Rouyn-Noranda Brad Yetman Marc-André Bourdon

©LHJMQ/Denis Morin

Jusqu'au retour de Mario Pouliot, Brad Yetman occupera les fonctions d'entraîneur-chef et Marc-André Bourdon, celle de directeur général et de directeur du recrutement.

Les Huskies n’iront pas chercher leur pilote très loin si leur entraîneur-chef et directeur général, Mario Pouliot, devait ne pas être de retour l’an prochain. Le président de l’équipe, Jacques Blais, a été sans équivoque sur ce sujet: Brad Yetman est l’homme de confiance de son organisation jusqu’à nouvel ordre. 

«On attend de voir ce qui se passe. On ne sait pas quand Mario Pouliot sera correct, mais notre staff est déjà en place. On va laisser le temps à Mario de se rétablir et de décider ce qu’il veut faire pour la suite des choses. Sa santé est la priorité numéro 1. Il reste à notre emploi», a fait savoir Jacques Blais. 

Ainsi, Brad Yetman occupera les fonctions d’entraîneur-chef, alors que Marc-André Bourdon sera le directeur général et directeur du recrutement de l’équipe en attendant le rétablissement de Mario Pouliot. 

Jacques Blais souhaite que son entraîneur et ami prenne le temps nécessaire. «Mario a vécu un énorme stress. Quand on étire l’élastique, ce sont des choses qui arrivent. On est bien organisés et on va lui laisser le temps nécessaire. Le plus important, c’est qu’il retombe sur ses deux pattes», a-t-il fait savoir. 

«On va attendre de savoir ce qu’il veut faire. S’il veut refaire du hockey, il a une excellente crédibilité et il est encore à notre emploi. Quand il sera en santé, on va discuter. D’ici là, notre structure hockey est prête», a-t-il ajouté. 

Une ligue difficile 

Le président de l’équipe a rappelé que Mario Pouliot a fait d’énormes sacrifices au cours des dernières années. «Il a gagné deux Coupes Memorial avec deux équipes différentes en deux ans. Ça prend toute une tête de hockey pour réussir cela», a-t-il évoqué. 

Il faut aussi dire qu’être entraîneur de la meute peut être difficile sur le corps. «L’âge devient un facteur. Quand on joue dans l’Est et qu’on revient de nuit, ce n’est pas la même chose à 30 ans et à 57 ans. Il vient un temps où ça prend du temps à s’en remettre», a souligné Jacques Blais. 

Un choix évident 

Si Mario Pouliot n’est pas de retour, le terme «par intérim» tombera rapidement à côté du nom de Brad Yetman. «Mario Pouliot avait suggéré que Brad Yetman serait en mesure de prendre sa place s’il lui arrivait quelque chose. Marc-André Bourdon est aussi l’un de ses choix pour le remplacer comme directeur général. Ce sont des gens qu’il a lui-même choisis», a rappelé Jacques Blais. 

Brad Yetman ne sait donc pas s’il sera entraîneur-chef ou adjoint des Huskies l’an prochain, mais il sera de retour.

«Dans quel rôle, je vais revenir, je ne le sais pas, mais je serai prêt. Je suis fier d’être un Husky. Même si on me donnait un million de dollars comme entraîneur-chef ailleurs dans la ligue, je vais rester ici. Tout mon temps dans la LHJMQ, je veux le passer à Rouyn-Noranda. This is my home, comme on dit en anglais» - Brad Yetman

Jacques Blais avait sa petite idée pourquoi le pilote originaire des Maritimes avait cette réponse. «Les gens de la région sont accueillants. Les gens se sentent acceptés ici. J’aimerais parler aussi bien l’anglais que Brad Yetman parle le français», a-t-il soutenu. 

Détester le changement 

Si Mario Pouliot ne devait pas revenir derrière le banc des Huskies, la meute vivrait un autre changement d’entraîneur. Et ça, c’est quelque chose que Jacques Blais déteste faire. «Je ne veux pas changer d’entraîneur à tous les deux ans. Dans ma compagnie, il y a de nombreuses personnes qui sont là depuis 25 à 30 ans. Je déteste changer de personnel. Ça me tue», a-t-il confié. 

Et même si certains ont déjà envoyé leur curriculum vitae au cas où Mario Pouliot ne reviendrait pas, Jacques Blais était sans équivoque. «On a reçu plusieurs cv, mais je n’en ai pas regardé un. Et je ne rappellerai personne. On a notre monde. Quand Brad Yetman va nous amener deux Coupes Memorial et que quelqu’un va lui faire une grosse offre, je vais lui faire signer une clause pour qu’il nous en donne une partie», a-t-il lancé à la blague. 

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