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04 juin 2021

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Émilise Lessard-Therrien fait bouger le gouvernement en obstétrique

Des femmes enceintes doivent parcourir des centaines de kilomètres

Émilise Lessard-Therrien QS Rouyn-Noranda-Témiscamingue

©Photo Le Citoyen – Thierry de Noncourt

Émilise Lessard-Therrien demande au gouvernement d’agir pour que les femmes du Témiscamingue aient accès aux mêmes services d’obstétrique qu’ailleurs dans la région.

La députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, demande au gouvernement d’implanter un plan d’urgence pour mettre fin aux ruptures de services en santé, particulièrement en obstétrique.

La députée rappelle que l’unité d’obstétrique à l’hôpital de Ville-Marie, au Témiscamingue, est fermée depuis le 29 avril. Les femmes du Témiscamingue en train d’accoucher sont obligées de parcourir des centaines de kilomètres pour obtenir des soins et avoir accès à des professionnels de la santé pour mener à terme leur grossesse. 

«La situation actuelle met en danger la santé et la sécurité de plusieurs futures mamans et poupons. La fermeture de ce service à Ville-Marie expose les femmes aux risques de rouler une longue distance en plein travail et à la possibilité de mettre au monde leur bébé dans leur véhicule, sur une route sans réseau cellulaire. On est en 2021, pas en 1941. Ça n’a aucun sens et ça ne peut plus durer», a dénoncé Mme Lessard-Therrien, dans la matinée du 4 juin. 

Kilomètres et dangers de la route 

En raison de la fermeture de l’unité d’obstétrique, les patientes de Ville-Marie sont redirigées vers Rouyn-Noranda, à 130 kilomètres, pour accoucher, à Val-d’Or, à 240 kilomètres, ou encore à La Sarre, à 215 kilomètres, en cas de césariennes électives. 

«En plus de s’exposer aux dangers de conduire ou d’être dans un véhicule en accouchant, les femmes doivent composer avec l’absence de services prénataux: pas de moniteurs de routine, aucune réassurance s’il y a une perte de liquide ou si le bébé bouge moins, pas d’évaluation pour les fausses contractions. On ne va pas passer par quatre chemins, l’absence de services en cas de complications peut être fatale pour le nourrisson ou la mère. Est-ce qu’on va attendre que quelqu’un décède sur la route des naissances avant d’agir?», a questionné la députée. 

Gestes concrets et rapides 

Quelques heures seulement après la sortie publique de Mme Lessard-Therrien, l’Assemblée nationale a adopté une motion déposée par la députée répondant à sa requête. 

Les élus ont notamment convenu de demander au gouvernement de «maintenir les services d’obstétrique de proximité sur l’ensemble du territoire du Québec», de «poursuivre ses efforts pour améliorer l’aménagement du temps de travail afin de faciliter l’équilibre travail/vie personnelle, l’offre de postes à temps complet en soins obstétricaux, la réduction de la charge de travail ainsi que la réduction de la main-d’œuvre indépendante» et de «reconnaître que les bris de service sont causés par le manque de personnel». 

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