Mandat de grève pour les paramédics de la région

La résolution est adoptée à plus de 97 % par les membres du syndicat

©Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Après le personnel infirmier, c’est maintenant au tour des paramédics d’accroître la pression sur le gouvernement pour que débloquent les négociations syndicales sur l’amélioration des conditions de travail.

Alors que les négociations semblent piétiner en matière de conditions de travail, les membres du Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (SPATNQ-CSN) ont adopté à plus de 97 % le mandat de déclencher une grève au moment jugé opportun.

«Le message de nos quelque 120 membres est clair: nous n’hésiterons pas à exercer la grève si des avancées significatives en termes de conditions de travail ne se matérialisent pas aux tables de négociation. Les matières normatives sont à peu près réglées, mais la négociation sur les enjeux monétaires s’annonce ardue, compte tenu de la position actuelle du gouvernement qui, si l’on se fie aux offres faites aux syndicats du secteur public, est bien loin de nos demandes», a déclaré Félix-Antoine Lafleur, vice-président du SPATNQ-CSN.

Le syndicat des paramédics a par ailleurs tenu à rassurer la population: les moyens de pression n’auront aucune incidence sur le transport des patients et sur les soins médicaux qui leur seront dispensés.

«Nous sommes soumis à la Loi sur les services essentiels, donc nos moyens de pression consisteront majoritairement en des grèves de tâches d’ordre bureaucratique et technique, jugées non essentielles par le Tribunal administratif du travail», a précisé M. Lafleur.

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