Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Santé

Retour

11 juin 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

La main-d’œuvre indépendante coûte un bras au CISSS-AT

Plus de 21 millions $ en déficit pour 2020-2021

infirmières CISSSAT FIQ SISSAT

©Photo: Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le CISSS-AT note un déficit budgétaire de plus de 21 millions $ pour son exercice financier 2020-2021.

SANTÉ - La main-d’œuvre indépendante continue de gruger le budget du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT). Lors de son assemblée mensuelle, jeudi matin, le conseil d’administration a déclaré un déficit de 21 850 000 $ pour l’exercice 2020-2021.

Embauchés par l’organisme pour combler le manque de personnel dans son réseau, ces employés fournis par des agences privées sont pratiquement l’unique raison qui explique ce déficit budgétaire. 

Lors de la présentation, le CISSS-AT a évalué que l’équilibre aurait pu être atteint si le nombre d’heures effectuées par cette main-d’œuvre avait été travaillé selon le taux d’un employé régulier. 

Or, le problème ne devrait pas se régler à court terme puisque ce recours à des travailleurs externes pourrait causer un manque de 25 millions $ pour le bilan 2021-2022. Ajoutant les 9 M $ qui seront attribuables aux médicaments et qui seront autorisés par le gouvernement, le CISSS-AT prévoit une perte de 33 M $. 

«Contrairement aux autres années, on a calculé le taux de main-d’œuvre indépendante. On a tenu compte de son utilisation dans notre budget afin de refléter la réalité. Nous ne sommes pas le premier CISSS au Québec à présenter un budget en déficit au Ministère», souligne Marie-Lyne Blier, directrice des ressources financières et de l’approvisionnement pour le CISSS-AT. 

Une meilleure optimisation 

Considérant les enjeux de main-d’œuvre avec lesquels doit composer le CISSS-AT, l’utilisation d’employés indépendants continuera d’être l’une des solutions à court terme. Par contre, le conseil d’administration compte trouver des solutions pour optimiser leur utilisation afin de réduire les coûts le plus possible.  

Pour la présidente et directrice générale du CISSS-AT, Caroline Roy, il est impératif de ne pas réduire la quantité et la qualité des services dans les établissements. «Je dirais que ça s’inscrit parfaitement avec ce qu’on veut faire avec notre enjeu de main-d’œuvre. On était déjà dans une démarche de réflexion», a-t-elle mentionné. 

En accord avec le sous-ministre aux finances du ministère de la Santé et des Services sociaux, Pierre-Albert Coubat, un plan d’affaires s’échelonnant entre 5 et 10 ans sera créé pour diminuer les coûts, jusqu’à retrouver l’équilibre budgétaire.  

«Il va être suivi de façon tout aussi rigoureuse d’année en année. Ça va nous ramener à un équilibre par rapport au volet de la main-d’œuvre indépendante», a affirmé la PDG. 

Près de 25% de la main-d’œuvre infirmière est considérée comme indépendante, selon les chiffres de l’organisme. 

Commentaires

16 juin 2021

Linda Neveu

Le pire c’est qu’ils sont payés en surplus car pour respecter leurs contrat ils doivent les mettre à l’horaIre même si tout les quart sont comblés avec des employés réguliers... c’est désolant de voir ça!!!

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média