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26 juin 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Les histoires de persévérance à la mode chez les Huskies

Du caractère à revendre chez la meute

Louis-Felix Charrois

©Gracieuseté/LHJMQ

Le père de Louis-Félix Charrois est originaire de Lebel-sur-Quévillon.

Plus les Huskies sélectionnaient, plus le calepin de bonnes histoires de persévérance se remplissait. La meute a repêché plusieurs joueurs qui ont démontré du caractère.

Dès le début de la troisième ronde, le ton était donné avec la sélection du gardien Louis-Félix Charrois. Le jeune homme a raté la saison complète en 2020 en raison d’une opération à l’épaule. «Ce n’est pas une blessure qu’il a eue en jouant au hockey, mais il a dû se faire opérer pour ça», a précisé le directeur général des Huskies, Marc-André Bourdon.

«Il a toujours été dans les meilleurs gardiens de son groupe d’âge et il a définitivement le potentiel de devenir un numéro 1. On est très content de l’avoir sélectionné», a-t-il ajouté.

Pour sa part, le jeune homme était aussi très heureux d’atterrir à Rouyn-Noranda. Qui plus est, son père, Martin Charrois, est originaire de Lebel-sur-Quévillon. Il a aussi joué dans la LHJMQ au tournant des années 1990. «Il a passé sa jeunesse en Abitibi-Témiscamingue. Il est déménagé à Drummondville par la suite. C’est spécial, mais je suis vraiment content d’avoir été sélectionné par les Huskies», a mentionné le jeune homme.

Un petit tank

En fin de troisième ronde, les Huskies ont décidé de repêcher un petit Néobrunwickois de 5 pieds 7 pouces en Mathieu Pelletier. Et Marc-André Bourdon l’avait en haute estime malgré sa taille. «Il est peut-être 5 pieds 7 pouces, mais il pèse 170 livres. C’est un tank. C’est un petit joueur qui joue gros. Il frappe, il est intense et il est très solide sur ses patins. Pour moi, il ne compte pas comme un petit joueur», a-t-il soutenu.

Mathieu Pelletier

©Gracieuseté/LHJMQ

Le directeur général des Huskies Marc-André Bourdon a qualifié Mathieu Pelletier de "tank".

Pour l’attaquant des Saints de la Mount Academy, ce fait l’a toujours motivé à en donner plus. «Ça ne me dérange pas d’entendre ça, mais c’est sûr que ça me fait quelque chose. Tu le prends personnel, mais tu travailles encore plus fort. De toute façon, ce n’est pas ça qui m’arrête. Je vais dans les coins et je n’arrête pas. En fait, je n’arrête jamais. Je bouge toujours mes pieds. Une de mes forces est mon éthique de travail et je crois que je vais pouvoir apporter ça aux Huskies», a-t-il évoqué.

Rémi Lapalme, une blessure à surmonter

Dans le cas de Rémi Lapalme, le hockeyeur a participé à un évènement dans les dernières semaines. Lors d’une joute, un patin d’un adversaire a sectionné le tendon à la base du mollet ainsi qu’une artère. Il a dû être opéré dans la soirée.

«La blessure, c’était un peu difficile, mais je suis fait fort et je sais que je vais passer par-dessus ça. Je ne pense pas que ça va me nuire. Je vais revenir fort. Je vais prendre le temps de guérir cet été», a évoqué l’attaquant de 15 ans qui s’était exilé pour rejoindre les Hounds de Notre-Dame en Saskatchewan l’hiver dernier.

Malgré cela, il demeure concentré sur son objectif de jouer dans la LHJMQ. «Cet été, je vais suivre à la lettre la physio et les étirements pour être capable de faire tous les mouvements et pour arriver prêt le plus possible au camp. Le fait d’être repêché me donne une motivation supplémentaire, ça va me donner des ailes. Je vais en lever les haltères», a-t-il fait valoir.

Pour Marc-André Bourdon, Rémi Lapalme a les qualités d’un vrai guerrier. «C’est un gars qui a toujours été dans les bons joueurs de son groupe d’âge au Québec. Il est très intense, il est physique, il a un tir pesant. C’est un vrai de vrai. C’est un autre Husky», a étayé le directeur général.

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