Santé
Retour16 juillet 2021
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Les paramédics en grève
En raison de la stagnation des négociations, le syndicat amplifie ses moyens de pression
©Archives - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Depuis le 16 juillet, les paramédics de la région membres du SPATNQ sont en grève, et ce, pour une durée indéterminée.
En raison du blocage des négociations avec le gouvernement, le Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec (SPATNQ), affilié à la CSN, a déclenché une grève, et ce, pour une durée indéterminée. Les services essentiels à la population seront toutefois maintenus.
Les quelque 120 paramédics répartis dans 11 points de service à travers l’Abitibi-Témiscamingue et la Jamésie ont amorcé leur mouvement de grève dans la matinée du 16 juillet. Ils ont ainsi emboîté le pas à leurs collègues des autres syndicats de paramédics affiliés à la CSN ailleurs au Québec. Le SPATNQ a fait valoir que cette avenue était rendue nécessaire en raison de la stagnation des négociations avec le gouvernement en ce qui concerne les matières monétaires.
«Devant ce blocage, nous n’avons d’autre choix que de déclencher la grève, et ce, pour une durée indéterminée», a déclaré Félix-Antoine Lafleur, vice-président du SPATNQ. Celui-ci a cependant précisé que cette grève dans le secteur préhospitalier ne devrait pas affecter la qualité des soins dispensés à la population, étant donné que les paramédics sont soumis à la Loi sur les services essentiels.
Une première étape
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), de qui relève le SPATNQ, a pour sa part invité les employeurs, le Conseil du trésor et le ministère de la Santé et des Services sociaux à débloquer les négociations afin d’en arriver rapidement à un règlement qui satisfasse toutes les parties.
«Ces premières vagues de grèves ne sont que le début, a prévenu Lucie Longchamp, vice-présidente de la FSSS. Il s’agit d’une première étape; il faut forcer les choses à bouger. Si la partie patronale et le gouvernement continuent de nous manquer de respect en nous ignorant, nous n’aurons d’autre choix que d’intensifier nos grèves, tout en respectant les services essentiels.»
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