13 août 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le nouvel entraîneur-chef des Huskies, Brad Yetman, prépare le camp de son équipe qui s’amorce le 16 août.

Derrière le banc, Brad Yetman occupera les fonctions d’entraîneur-chef. Marc-André Bourdon est désormais le directeur général. Redgie Bois et Patrice Lefebvre font leur entrée comme entraîneur adjoint. Anastasio Abbandonato fera ses débuts comme préposé à l’équipement. 

«C’est un peu drôle de dire que, à ma troisième année avec l’équipe, je suis un vétéran, a avoué Brad Yetman. Ce sera la première année complète de Staz et de Redgie. Patrice est de retour dans la LHJMQ et Joe (Joseph Ferrar, thérapeute athlétique) a vécu une année un peu plus spéciale l’an dernier. On va tous travailler ensemble et se supporter. On veut bien représenter les Huskies et Rouyn-Noranda.» 

Le pilote a hâte d’accueillir les joueurs qui se présenteront au camp de la meute. «On a eu une bonne préparation cet été. On sent une nouvelle énergie et on a beaucoup de plaisir. On a vraiment un bon groupe», a-t-il souligné. 

Et si tout va bien, l’aréna Dave-Keon pourrait accueillir de nouveau des partisans cette année. «J’ai hâte de les revoir et de sentir leur appui derrière l’équipe», a-t-il fait valoir. 

Des responsabilités 

Déjà, les responsabilités ont été attribuées au sein du personnel d’entraîneurs. «Redgie Bois va s’occuper des défenseurs et du désavantage numérique, alors que Patrice Lefebvre va travailler avec nos attaquants et l’avantage numérique. Je leur ai dit de prendre l’espace qu’ils souhaitent et que j’allais combler le restant. Je veux que mes adjoints soient à l’aise et confortables avec leurs habiletés pour qu’ils puissent avoir l’impact qu’ils souhaitent», a souligné Brad Yetman. 

Si Redgie Bois amorce sa carrière d’entraîneur, Patrice Lefebvre a roulé sa bosse en Europe. «Il était le candidat idéal pour nous. Il a énormément d’expérience comme entraîneur-chef et il sera en mesure de m’épauler. Il est aussi en mesure de comprendre les joueurs. Pour moi, c’est un ajout important pour notre organisation», a fait valoir Brad Yetman. 

Une place pour la psychologie 

Brad Yetman a déjà amorcé sa réflexion et ses petites retouches. Le nouveau pilote souhaite notamment qu’une place plus grande soit faite aux anciens dans les installations. Il compte installer dans le lounge des photos de trois joueurs de 20 ans de l’an dernier ainsi que les feuilles des matchs qui ont permis aux Huskies de gagner la Coupe. «Je veux qu’on valorise notre passé et nos anciens. Je souhaiterais qu’ils viennent voir des matchs, qu’ils voient notre vestiaire», a-t-il évoqué. 

Le natif de Terre-Neuve fera aussi une place à la psychologie. «Honnêtement, ma formation en psychologie m’a aidé dans mon parcours, notamment avec les habiletés de communication. C’est une chose très importante d’être en mesure d’être sur la même page», a-t-il expliqué. 

«Je travaille à mettre en place une entente avec un psychologue, un ancien Husky, qui va travailler quelques heures avec nos joueurs à toutes les deux semaines. On veut donner plus de ressources à nos joueurs», a-t-il ajouté. 

Une ville de hockey et chaleureuse 

La nouvelle de l’embauche de Brad Yetman a fait écho dans les provinces de l’Atlantique, où sa nomination a surpris dans un sens. En effet, il est quand même rare de voir une formation du Québec donner les rênes de son organisation à un pilote de Terre-Neuve-et-Labrador. «Quand je suis retourné chez moi, il y a beaucoup d’amis de la famille qui ont commencé à acheter des choses de la boutique», a lancé Brad Yetman. 

Questionné à savoir ce qui faisait en sorte que les joueurs anglophones avaient de moins en moins de réticence à s’exiler dans la ville la plus à l’ouest de leur lieu de naissance, Brad Yetman avouait ne pas nécessairement être capable de trouver les mots justes. 

«C’est dur de l’expliquer. Rouyn-Noranda est une ville de hockey. C’est une ville accueillante et chaleureuse. C’est vraiment une belle place. Les personnes sont fières de venir d’ici et d’encourager les Huskies. C’est facile d’aimer la vie ici. Je me rappelle encore comment mon échange d’ici a été une des pires journées de ma carrière de hockeyeur. Je pense que les joueurs de l’Atlantique savent ça. Ils savent que c’est une ville de hockey. Que l’organisation est spéciale et qu’elle a une histoire», a-t-il mentionné.