Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

13 août 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Vers une mine de lithium et de tantale en Jamésie

Corporation Éléments Critiques franchit un pas de géant en obtenant l’autorisation d’Ottawa

Corpo_Elements_Critiques_Rose

©Corporation Éléments Critiques

En 2017, CEC avait produit dans une usine pilote des concentrés de spodumène et de tantale de haute qualité.

Il ne manque plus à Corporation Éléments Critiques (CEC) que les approbations de Québec pour aller de l’avant avec son projet Rose Lithium-Tantale. Le 10 août, Ottawa a en effet donné son aval à ce projet de mine à ciel ouvert au cœur de la Jamésie.

Le 10 août, le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson, a fait savoir qu’il avait accepté les conclusions du rapport d’évaluation environnementale du comité conjoint d’évaluation, composé de représentants de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et du Gouvernement de la Nation Crie. Le ministre a donc autorisé le projet à aller de l’avant. «Lorsque les mesures d’atténuation sont prises en compte, Rose Lithium-Tantale n’est pas susceptible d’entraîner des effets environnementaux négatifs importants», a fait valoir M. Wilkinson, par voie de communiqué.

Projet de taille

Il s’agit d’un pas de géant pour CEC. Depuis près d’une dizaine d’années, la société montréalaise développe ce gisement de lithium et de tantale localisé à une quarantaine de kilomètres au nord de la communauté de Nemaska.

En 2017, CEC a publié une étude de faisabilité pour une première phase de production de concentré de spodumène de haute qualité. La valeur actuelle nette du projet avait alors été estimée à 726 M $. Si le projet devait aller de l’avant, la mine Rose Lithium-Tantale produirait environ 4500 tonnes de minerai par jour pour une durée de vie de plus de 17 ans. Le projet global aurait quant à lui une durée de vie de 26 ans, incluant les phases de construction et de restauration.

«Nous sommes très heureux de cette décision, qui nous rapproche du jour où nous pourrons aller de l’avant. Depuis nos débuts, nous avons fait des relations avec les parties prenantes une priorité. Nous sommes à présent emballés à l’idée de pouvoir bientôt concrétiser les projets que nous avons pour le territoire de la Baie-James. Il ne reste maintenant qu’à terminer le processus provincial, qui se déroule parallèlement au processus fédéral», a déclaré Jean-Sébastien Lavallée, chef de la direction de CEC.

Retombées locales et régionales

Cette décision favorable d’Ottawa permettra à CEC d’entamer de manière plus concrète la mise en œuvre de l’Entente Pikhuutaau. Signé en juillet 2019 avec le Grand Conseil des Cris d’Eeyou Istchee, la Nation Crie d’Eastmain et le Gouvernement de la Nation Crie, cet accord prévoit diverses modalités de formation, de surveillance environnementale et de retombées économiques locales et régionales.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média