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Justice

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03 septembre 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Jonathan Maranda en enquête préliminaire en février

Coaccusé du meurtre d'un jeune homme de 19 ans avec Jason Gagnon

Gagnon-Maranda

©Photo: Le Citoyen/Archives

Le corps de la victime avait été découvert dans une ruelle du centre-ville de Val-d'Or, le 8 mai 2020.

Le dossier de meurtre de Jonathan Maranda revenait à son tour devant le tribunal, jeudi, au palais de justice de Val-d’Or.

Coaccusé de meurtre prémédité contre la personne de Nathan Wapachee-Hoque avec Jason Gagnon, Maranda, 41 ans, de Winneway, a vu son enquête préliminaire être fixée pour une durée prévue de cinq jours, à compter du 14 février 2022, devant le juge Jean R. Beaulieu. Cette étape des procédures judiciaires sert à déterminer si la preuve détenue par la Couronne est suffisante pour justifier la tenue d’un procès. Ou parfois à faire modifier un chef d’accusation.

Rappelons que l’autre coaccusé dans cette affaire, Jason Gagnon, 34 ans, de Val-d’Or, doit pour sa part subir son enquête préliminaire, du moins le début, les 6-7-8 octobre prochains devant le juge Jacques Ladouceur. La première partie de cette audience consistera en un voir-dire (un débat de droit ou un mini procès sur un point précis) entre la défense et le ministère public au sujet d’une déclaration de l’accusé aux policiers. D’autres dates devront être fixées pour la suite de l’enquête préliminaire elle-même si celle-ci ne peut être complétée le 8 octobre.

Jason Gagnon et Jonathan Maranda font face à la plus grave accusation du Code criminel, celle de meurtre au premier degré, relativement à la mort de Nathan Wapache-Hoque, 19 ans, dont le corps avait été découvert dans un conteneur d’une ruelle du centre-ville de Val-d’Or, le 8 mai 2020.

Détenus depuis leur arrestation, survenue dans les jours suivant la découverte du corps de la victime, les coaccusés écoperont automatiquement de la prison à vie sans possibilité de pouvoir demander leur libération conditionnelle avant au moins 25 ans de détention, s’ils sont jugés coupables de meurtre prémédité.

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