15 septembre 2021

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Actuellement, les foreurs et les géologues n’ont absolument pas le temps de chômer chez Ressources Bonterra. Pour preuve, on peut compter au total sept foreuses en action sur les différents sites en exploration. Au total, ce sont près de 10 000 mètres forés chaque mois. « Quand on le dit aux gens, ils s’aperçoivent que ça ne chôme pas chez nous », a lancé le président.

Un secteur prometteur

«Les derniers résultats nous ont permis d’augmenter considérablement la valeur des gîtes de notre société, a-t-il affirmé. Avec ces trois gîtes - Gladiator, Barry et Moroy - on sent réellement l’importance que prend ce secteur de la Baie James. On voit aussi que les gens commencent à le réaliser.»

Un avantage concurrentiel

«Avoir une usine déjà construite nous procure un avantage certain, de poursuivre Pascal Hamelin. Il nous restera seulement à obtenir les certificats d’autorisation environnementale pour l’agrandissement.»

En effet, pour l’instant, il faudra compléter le travail pour obtenir l’autorisation de traiter du minerai en provenance d’autres mines. «On a déjà fait une bonne partie du travail là-dessus et nous sommes très confiants pour la suite», a-t-il ajouté.

Chez Bonterra, les prochains mois seront consacrés à l’étude économique préliminaire qui permettra de transformer les ressources en valeur économique concrète. «On va transformer nos résultats en argent d’aujourd’hui et nous pourrons connaître davantage l’ampleur réelle des futures mines Gladiator, Barry et Moroy», a expliqué M. Hamelin.

Collaboration de longue date avec Waswanipi

Les ressources humaines sont toujours essentielles à la réussite d’un projet minier et Ressources Bonterra n’y fait pas exception. M. Hamelin souligne d’ailleurs l’excellente relation de sa compagnie avec la communauté crie de Waswanipi. Cette entente date de plusieurs années alors que Métanor l’avait signée en 2012. Celle-ci est toujours active et la collaboration ne fait que s’améliorer de jour en jour.

«Il est essentiel d’accorder une importance et un soutien quotidien aux relations entre autochtones et allochtones, a mentionné le président. Entre les années 2000 et aujourd’hui, il y a eu beaucoup de travail qui a été fait pour connaître et comprendre les réalités culturelles et sociales des Peuples autochtones. On ne peut pas dire que le travail est terminé, mais j’estime qu’on a fait beaucoup de chemin comme société en me basant sur ce que je vois, sur ce qui se passe concrètement sur le terrain. L’harmonie et l’entente se sont nettement améliorées et nous sommes sur la bonne voie pour continuer de bâtir des relations solides pour l’avenir.»

Développer l’entrepreneuriat autochtone

Grâce aux ententes avec les Cris, Bonterra a su encourager les partenariats entre des entrepreneurs de Waswanipi et de l’extérieur. En effet, plusieurs entrepreneurs autochtones sont maintenant en affaires avec l’entreprise. Ils peuvent ainsi maximiser les retombées des projets miniers sur leur territoire et dans leur communauté.

«C’est aussi un avantage réel pour Ressources Bonterra, précise Pascal Hamelin. En fondant leurs propres entreprises, la fidélité des travailleurs a nettement augmenté. Avant, ce n’était pas rare que je les perde au profit des grands projets miniers du Nord. Maintenant, ils restent avec nous. »

Il faudra demeurer attentif aux prochaines nouvelles annoncées par Ressources Bonterra qui pourra voir ses gîtes Moroy, Gladiator et Barry entrer dans la cour des grands. En attendant, vous pouvez rester branché sur leur page Facebook Ressources bonterra Inc. et visiter leur site web au www.btrgold.com.