Santé
Retour24 septembre 2021
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
La main-d’œuvre indépendante coûte cher au CISSSAT
Les listes d’attente s’allongent en chirurgie
©Archives
Le CISSSAT est confronté à des choix difficiles qui ont des impacts dans l’ensemble du réseau.
Le CISSSAT confronté à de nombreux défis. La pandémie, la pénurie d’infirmières et le recours à la main-d’œuvre indépendante font mal.
Récemment, l’organisation a annoncé un plan de contingence sévère pour assurer le maintien des services à la population. «On a atteint des taux historiques au niveau des temps supplémentaires et au niveau de l’assurance salaire», a indiqué Caroline Roy, présidente-directrice générale du CISSSAT, à l’occasion de la réunion du CA du CISSSAT du 23 septembre. Dans certains services, le temps supplémentaire aurait atteint jusqu’à 40%. «C’est inacceptable. On se devait de prendre action», a déclaré la PDG.
Déficit de 15,8 M$
Le recours à la main-d’œuvre indépendante coûte cher au CISSSAT, qui affiche un déficit de 15,8 M$ accumulé entre avril et août seulement. En juin, la direction avait déjà adopté un budget déficitaire de 33 M$, causé, en partie, par l’augmentation du coût des médicaments représentant 8,7 M$.
Listes d’attente en chirurgie
Le nombre de demandes de chirurgies en attente depuis plus de six mois est en augmentation avec près de 400 inscriptions. Ce nombre avait presque atteint le millier pendant la crise l’an dernier pour redescendre à 364 à la fin de l’année. Le délestage des blocs opératoires pourrait accentuer la tendance actuelle pour certaines chirurgies électives. Mme Roy se veut rassurante envers ceux qui sont déjà en attente depuis longtemps. «On a une capacité [de chirurgie élective] dans deux hôpitaux, Amos et Val-d’Or, qui vont être accessibles à toute la population. Peu importe le territoire ou la spécialité, toute la population aura accès», a-t-elle insisté.
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