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12 octobre 2021

Aline Essombe - aessombe@lexismedia.ca

Les PRDM veulent être reconnus

Pour ces employés de la santé, sortir du délestage passe par de meilleures conditions de travail

AE-ManifestationsAmos

©Gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les PRDM espèrent obtenir des solutions plus durables et voir leur plainte contre le gouvernement aboutir, 10 ans après avoir réclamé de meilleures conditions de travail.

Une vingtaine de préposés en retraitement des dispositifs médicaux (PRDM) manifestent aujourd’hui (mardi) à Amos afin de réclamer de meilleures conditions de travail. 

Un PRDM permet aux chirurgiens de travailler avec un équipement stérilisé, ce qui rend son travail essentiel, selon Roxanne Brassard, vice-présidente régionale de la FSSS-CSN. «Les PRDM, c’est un titre d’emploi qui est assez important. Sans eux, on ne peut pas faire fonctionner les blocs opératoires», a-t-elle d’abord souligné. 

Les PRDM de la région comptent faire aboutir une plainte adressée au gouvernement depuis déjà 10 ans et qui vise à améliorer leurs conditions de travail. Ils manifestent donc ce mardi en prévision de la fin du délestage en chirurgie qui touche le Québec depuis le début de la pandémie de Covid-19. 

«Le gros enjeu présentement qu’on est en train de dénoncer, c’est qu’il y a des plaintes qui ont été déposées en équité salariale en 2010. Ça fait plus que 10 ans qu’on attend après le règlement», a fait remarquer Mme Brassard.  

«Si on veut essayer d’attirer du personnel, et surtout de le garder, ce n’est pas avec des mesures temporaires qu’on va réussir à en arriver à une solution»   Roxanne brassard 

Recherche de solutions durables 

La manifestation des PRDM à Amos est soutenue par la Fédération de la santé et des services sociaux – Confédération des syndicats nationaux (FSSS-CSN) et représente une cinquantaine de travailleurs de la région de l’Abitibi-Témiscamingue. 

Le milieu de la santé est particulièrement touché par la pandémie. Le 23 septembre, le premier ministre François Legault annonçait d’ailleurs des primes de 18 000 $ pour les infirmières de l’Abitibi-Témiscamingue afin de les encourager à travailler à temps plein, voire d’attirer de la main-d’œuvre en région. Une mesure que le syndicat avait jugé insuffisante pour répondre à un besoin immédiat. 

Bien que les enjeux ne soient pas les mêmes, Roxanne Brassard espère que la réponse du gouvernement à la plainte des PRDM se fera autrement que par des primes, qu’elle estime n’être que des solutions passagères. «Une prime, en fat, c’est éphémère, ça ne reste pas, c’est une mesure qui est temporaire. Donc si on veut essayer d’attirer du personnel, et surtout de le garder, ce n’est pas avec des mesures temporaires qu’on va réussir à en arriver à une solution, a-t-elle affirmé. 

«Le salaire, c’est une chose, mais il n’y a pas juste l’argent non plus, il y a nos conditions de travail, c’est ça qu’on dénonce aussi présentement. C’est tout ça mis ensemble qu’il va falloir que le gouvernement évalue sérieusement s’il ne veut pas que son réseau de la santé s’écroule», a prévenu la vice-présidente.  

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