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27 octobre 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Des changements pour le projet Authier

L’achat de Lithium Amérique du Nord permet une évolution du projet

Sayona projet Authier carte

©Sayona Québec

Le projet Authier sera amendé en raison de l’acquisition de Lithium Amérique du Nord par Sayona Québec.

L’achat de Lithium Amérique du Nord par la société australienne Sayona Mining changera certaines choses dans ces projets Authier et Tansim qu’elle développe en Abitibi-Témiscamingue. 

Le chef de la direction de Sayona Québec, Guy Laliberté, a confirmé que des amendements seraient apportés au projet Authier. «On est toujours dans un processus d’audiences publiques qui se tiendra en 2022, mais le projet sera simplifié étant donné qu’il n’y aura aucune installation de production construite sur le site», a-t-il expliqué. 

«Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, avec un bassin de travailleurs spécialisés qui n’est pas illimité, on ne construira pas deux concentrateurs à moins de 80 kilomètres l’un de l’autre. Cela va diminuer notre empreinte environnementale. On va faire toutes les études nécessaires et respecter toutes les conditions», a-t-il ajouté. 

Répondre aux attentes 

Pour M.Laliberté, le projet Authier n’aura aucun impact sur l’esker Saint-Mathieu-Berry et l’entreprise compte bien le démontrer lors des audiences publiques. «Avec les changements apportés grâce à l’acquisition de Lithium Amérique du Nord, il n’y aura aucune infrastructure industrielle sur le site. Notre empreinte environnementale va être considérablement diminuée. Je suis certain qu’on pourra avoir une acceptabilité accrue», a-t-il mentionné 

Il rappelle aussi que le Québec est une des législations minières les plus exigeantes en terme d’environnement. «C’est fini les projets miniers comme on les voyait il y a 50 ou 60 ans. Ce serait impensable d’avoir ce type de projet aujourd’hui. Pour obtenir des permis, il faut des études et des engagements. On ne fait pas que remplir des feuilles de papier», a soutenu M.Laliberté. 

«En même temps, les dirigeants des entreprises minières et les employés sont aussi des parents. On ne veut pas laisser des choses dommageables pour eux. On a une volonté de développer nos projets et de le faire de la bonne façon», a-t-il ajouté. 

Travailler avec les communautés autochtones 

Du côté du projet Tansim, les discussions continuent avec les Premières Nations. «Le projet Tansim est aussi intimement lié au concentrateur de Lithium Amérique du Nord. On espère conclure une entente avec la nation Anishnabe de Long Point pour le projet. On est en discussion avec la communauté», a-t-il évoqué. 

Rappelons que la communauté de Pikogan, près d’Amos, fait partie des 20 plus grands actionnaires de Sayona Mining.  

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