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29 octobre 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Val-d’Or East: un projet maintenant plus réel

Probe Metals se dirige vers une étude de préfaisabilité

Probe Metals Val-d'Or East Monique

©Probe Metals

Le forage intercalaire permettra d’augmenter les ressources mesurées et indiquées en vue de l’étude de préfaisabilité pour le projet Val-d’Or East de Probe Metals.

Depuis le début du mois de septembre, Probe Metals a en main son étude économique préliminaire pour le projet Val-d’Or East. Ce faisant, l’entreprise minière canadienne amorce la prochaine étape de son projet.

Le projet Val-d’Or East permettrait de maintenir des opérations minières pendant 12,5 ans en générant une moyenne de 207 000 onces d’or par année. «Maintenant qu’on a plus que des ressources minérales, on peut entamer de façon plus importante la suite des choses. On va se diriger vers une étude de préfaisabilité et sur l’obtention des permis», a indiqué le chef des opérations chez Probe Metals, Yves Dessureault.  

Pour compléter cette nouvelle étude, la société minière devra amorcer une importante campagne de forage pour transformer les ressources inférées en ressources mesurées et indiquées. «Dans une étude de préfaisabilité, on ne peut pas tenir compte des ressources inférées dans le plan minier. On doit faire du forage intercalaire, c’est-à-dire de réduire la distance entre nos trous de forage déjà complétés», a-t-il expliqué. 

Des analyses comparatives sur la rentabilité des méthodes d’exploitation ou de transport doivent être aussi intégrées. «Par exemple, est-ce qu’on utilise des camions pour transporter le minerai ou un convoyeur?», a-t-il évoqué. 

Pour 2022 

Le chef des opérations confie qu’il aimerait avoir en main l’étude de préfaisabilité pour la fin de l’année 2022. «Le point critique sera assurément le forage intercalaire. Il y a une forte demande pour des foreuses et la pénurie de la main-d’œuvre a aussi un impact. On pourrait donc s’attendre à l’avoir au début de 2023», a-t-il mentionné. 

En effet, cette pénurie se fait ressentir. «Notre contractant à Val-d’Or, Forages Spektra avait des foreuses sur nos propriétés, mais, avec la pénurie de la main-d’œuvre, il n’y avait pas assez de personnel pour les opérer. Même les laboratoires ont des délais importants. Habituellement, on reçoit des résultats en trois semaines, on en a reçu certains après trois mois», a-t-il indiqué rappelant que cette problématique touche tous les secteurs d’activités. 

«Dans notre étude de préfaisabilité, la pénurie de la main-d’œuvre sera une dimension sur laquelle on va se pencher. À quel point va-t-on devoir se diriger vers une automatisation? C’est une réflexion qu’on va intégrer au projet», a-t-il soutenu. 

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