30 octobre 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Archives

La mine Opemiska, active dans les années 1970. On y voit les puits Springer et Perry où QC Copper & Gold souhaite développer une mine à ciel ouvert.

Les ressources mesurées et indiquées font état de 81,7 millions de tonnes de minerai à une concentration équivalente en cuivre à 0,88%. Les ressources inférées sont de 21,3 millions de tonnes de minerai à 0,73% CuEq. 

Rappelons que la concentration équivalente en cuivre est la valeur du cuivre et de l’or présents dans la zone en utilisant celle du cuivre comme base. Ainsi, malgré la présence d’or, on indiquera sa présence grâce à l’équivalent en cuivre. 

Plus spécifiquement, la fosse contiendrait 532 000 tonnes de cuivre et 816 000 onces d’or en ressources mesurées et indiquées ainsi que 109 000 tonnes de cuivre et 209 000 onces d’or en ressources inférées.  

1,05 millions de mètres de forage ont été nécessaires pour effectuer ce premier calcul de ressources.  

«Ce fait démontre notre niveau de confiance dans notre calcul de ressources. Je mets l’emphase sur le fait qu’il s’agit de notre premier calcul de ressources pour Opemiska et que toutes les ressources rapportées le sont pour un modèle de fosse optimisé», a souligné Stephen Stewart, président et chef de la direction chez QC Copper & Gold. 

Une fosse dessinée 

Un début de première fosse a notamment été dessiné par l’entreprise minière contenant 10,6 millions de tonnes de minerai à 1,26% CuEq. Celle-ci a été identifiée en tenant compte d’une teneur de 0,2% CuEq ainsi qu’une projection d’un prix de 3,50 $ US / livre de cuivre et un prix de 1 650 $ US / once d’or 

«Nous avons encore la possibilité d’agrandir notre calcul de ressources grâce à l’exploration supplémentaire et des forages de définitions. Nous avons vu très peu de gisements d’or et de cuivre comparables dans la province de Québec qui offre une combinaison de taille substantiel, de teneurs robustes et d’excellentes infrastructures à proximité», a-t-il précisé. 

Anciennes mines 

Le projet, qui couvre 12 782 hectares, a été le théâtre de production des mines Springer, Perry, Robitaille et Cooke qui ont été en opération de 1953 à 1991. 

L’exploration s’est notamment déroulée près des mines Springer et Perry. «Nous allons investiguer la faille de Beaver Lake qui est un corridor de 3,5 kilomètres où les mines Cooke et Robitaille se trouvaient. Elles ont été exploitées dans un environnement où le prix des métaux étaient bas. Elles comprennent des zones de minéralisation connue et nous possédons aussi des données d’exploration historique», a indiqué Charles Beaudry, vice-président exploration pour QC Copper & Gold. 

«Nous souhaitons aussi explorer la faille de Gwillim au nord-est de Chapais ainsi que Scott Lake où nous retrouvons un dépôt de sulfures massifs volcanogènes», a-t-il ajouté.