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04 novembre 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Billie Bottine: le rêve Huskies

Court métrage créé pour souligner le 40e du FCIAT et les 25 ans des Huskies

Billie Bottine FCIAT

©Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

Le court métrage Billie Bottine a rempli son rôle d’honorer, à sa façon, le 40e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue ainsi que le 25e anniversaire de l’arrivée des Huskies à Rouyn-Noranda.

Le court métrage Billie Bottine, réalisé par Annie-Claude Caron et Danick Audet, avait pour mission de souligner les 40 ans du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue tout en soulignant les 25 ans des Huskies.

Grâce à une histoire s’appuyant sur le rôle important des joueurs des Huskies au sein de leur famille d’accueil, Billie Bottine atteint cet objectif.

Racontant l’histoire de Billie, jouée par Chloé Gendron, une jeune fille drôlement talentueuse au hockey dans la rue, le film lance un message que ce sport n’est pas que réservé aux garçons.

Il s’agit d’un des faits marquants de ce court métrage. «C’était super important. Il y a de jeunes filles qui jouent au hockey et qui arrêtent en vieillissant pour diverses raisons. Chaque film, on se questionne sur le pourquoi on choisit que le personnage soit un gars ou une fille», a fait valoir Annie-Claude Caron.

«À la base, le personnage devait être un petit garçon dans notre premier synopsis. Quand on a décidé que ce serait une fille, ç’a ouvert un autre sens. Ça envoyait un message intéressant», a ajouté Danick Audet.

Le titre du film, Billie Bottine, recèle aussi sa part de mystère. «Émilie Villeneuve est arrivée avec le titre. Pour moi, c’est un lien avec Bach et Bottine. Ça va chercher la nostalgie. En plus, bottine fonctionne avec le hockey dans la rue», a spécifié Mme Caron.

Grandir avec le film

L’œuvre des deux réalisateurs a évolué au fil de leurs apprentissages. «On est allé chercher des conseils. On voulait tourner dans une ruelle au départ pour que ce soit plus intime. On s’est vite fait dire qu’on ne joue pas au hockey dans la rue dans la gravelle», s’est rappelé Annie-Claude Caron.

Le processus d’écriture a aussi amené sa part de questionnements. «On se demandait si les gens allaient comprendre les référents si on parlait de Weber par exemple. Si ça résonnait assez ou pas, si c’était une figure assez forte ou pas», a expliqué Danick Audet.

Un projet de la Ville

Les deux réalisateurs ont été approchés par la Ville de Rouyn-Noranda pour réaliser une œuvre qui devait témoigner du 25e anniversaire des Huskies. «Ça devait parler de hockey, ce dont nous ne sommes pas nécessairement les plus grands connaisseurs. Pour nous, le hockey dans la rue, c’était lié», a indiqué Danick Audet.

«Quand on est enfant, il y a ce côté nostalgique là, cette liberté de jouer avec un ami, d’avoir du plaisir. Il n’y a pas les mêmes règles et le plaisir est une partie importante du hockey dans la rue», a ajouté Annie-Claude Caron.

Cette méconnaissance du sujet a aussi été un point en leur faveur. «Quand Martin Guérin nous a demandé de travailler sur ce projet, c’était justement pour apporter un œil différent. On aurait pu aller dans n’importe quelle direction, mais on a choisi la fiction», a évoqué la coréalisatrice.

«Tout était en questionnement. On s’est laissé aller, on a fait nos recherches. On aurait pu aller dans le documentaire, mais on aime raconter des histoires. On a choisi cette direction», a ajouté le coréalisateur.

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