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24 novembre 2021

Jessica Gélinas - jgelinas@lexismedia.ca

Portrait d’une artiste maquilleuse originaire de Val-d’Or

Tania Guarnaccia se démarque, entre autres, dans le domaine de la télé et du cinéma

Tania Guarnaccia

©Photo Danny Taillon

Tania Guarnaccia et la comédienne Sandrine Bisson sur le plateau de la première saison de la série «Défense d’entrer !»

Tania Guarnaccia, originaire de Val-d'Or, exerce le métier d’artiste maquilleuse depuis bientôt 11 ans. Cette dernière a réussi à faire sa marque au Québec dans le domaine du vidéoclip, de la publicité, du cinéma et de la télévision.

Après avoir complété ses études, Mme Guarnaccia a débuté sa carrière sur les plateaux de tournage de vidéoclips. Au fils des années, l’artiste a mis à profit ses talents de maquilleuse pour les vidéoclips de Philippe Brach, Les Hay Babies, Marie-Pierre Arthur, Loud et Claude Bégin, pour ne nommer que ceux-ci. À sa feuille de route s’ajoute, entre autres, la série Web Marc-en-peluche, les longs-métrages «Quand l’amour se creuse un trou», «le bruit des moteurs» et «The source of Shadow». En plus d’avoir travaillé sur plus d’une vingtaine de courts-métrages, Tania Guarnaccia a œuvré sur les séries de fiction jeunesse «Défense d’entrer !» à Radio-Canada et la première saison de la série «Le 422» à Télé-Québec. 

Les tournages ont permis à Tania Guarnaccia de voyager un peu partout au Québec. Cependant, elle n’a pas encore eu l’opportunité de participer à un tournage qui se déroule en Abitibi. 

«Quand Sophie Dupuis a tourné Souterrain à Val-d’Or, j’aurais vraiment aimé y participer. Je ne suis jamais encore allée en Abitibi pour tourner un film, mais mon dieu que j’aimerais ça !», a-t-elle fait valoir. 

Tania Guarnaccia

©Photo Danny Taillon

Tania Guarnaccia et le comédien Pierre-Luc Brillant sur le plateau du court-métrage Landgraves.

Un métier créatif sous le signe de la persévérance  

C’est grâce à l’amour du métier et beaucoup de persévérance que Tania Guarnaccia a réussi à faire son chemin dans ce domaine artistique. 

«C’est beaucoup d’acharnement. Il faut vouloir, ce n’est pas tout cuit dans le bec. Quand je suis arrivée à Montréal, je n’ai pas eu d’aide pour faire ma place dans le milieu. C’est un milieu incertain parce que  tu ne sais jamais si tu vas avoir de la job après un contrat. Il faut se tenir à jour, au niveau des produits de maquillage et des nouvelles techniques. Ça reste de l’art, on en apprend tous les jours», a-t-elle confié. 

Pour l’artiste maquilleuse, l’amour du métier passe, en outre, par la création et les liens qui se créent sur les plateaux de tournage. 

«Ce que j’aime c’est de partir de rien et de créer quelque chose avec d’autres personnes aussi passionnés que moi. Dans le milieu, on travaille avec beaucoup de gens et on finit par devenir une famille. Quand tu fais de longs projets, tu crées des liens, tu ne vas pas travailler, tu vas tourner», a expliqué l’artiste native de Val-d’Or.  

«J’ai toujours été fan de films d’horreur, alors l’attrait pour les effets spéciaux est là depuis longtemps. Ce que j’aime c’est la réaction des gens lorsqu’ils trouvent que ton travail a l’air vrai, parce que c’est ça le défi, a-t-elle confié. «Dernièrement, j’ai travaillé sur un des derniers clips de FouKi où Jay Scott se fait trainer le visage sur l’asphalte et quand il se lève, il est tout en sang. Tout le monde avait mal pour Jay, même si ce n’était que du faux sang, du silicone et du latex», a-t-elle ajouté. 

Tania Guarnaccia

©Photo Jaycee

Jay Scott et FouKi lors du tournage du vidéoclip de la chanson Copilote.

Un parcours qui a permis de découvrir une passion  

À l’âge de 17 ans, après un an d’étude en sciences humaines au Cégep de Val-d’Or, l’artiste maquilleuse a plié bagage pour aller étudier en design de mode à Québec. Au fil du temps, Mme Guarnaccia a constaté que le milieu de la mode ne lui convenait pas. 

«Entre la deuxième et troisième année, on devait se trouver un stage, mais ça ne me tentait pas d’aller dans l’industrie de la mode, je trouvais que ce n’était pas pour moi. Alors j’ai fait un stage au sein du département costumes en cinéma avec Francesca Chamberland, une sommité dans ce domaine à Montréal, a-t-elle raconté.  

«J’ai passé deux mois à Montréal, j’étais habilleuse sur la saison 2 de la série Le Gentleman. J’ai vraiment tripé de travailler sur un plateau de tournage, c’est à ce moment que j’ai su ce que je voulais faire, je voulais faire du cinéma », a-t-elle confié. 

C’est alors que Tania Guarnaccia a également découvert le département maquillage et son volet effets spéciaux, ce qui l’a immédiatement interpellé. Cette dernière a poursuivi ses études au Collège Inter-Dec, une filiale du Collège LaSalle à Montréal pour ensuite faire un stage avec la maquilleuse Jennifer Dionne. 

Après ce stage fructueux, Mme Dionne a référé Mme Guanaccia pour un contrat et de fils en aiguille, la Valdorienne d’origine a fait son nom dans l’industrie et à peaufiner son art. 

«Deux ans plus tard, je suis retournée aux études pour aller faire une formation en effets spéciaux afin d’apprendre à faire des prothèses et des rigs de sang. J’ai suivi ma formation au CMU College of Makeup Art & Design à Toronto, c’est l’une de plus grandes écoles de maquillage au Canada», a fait valoir Mme Guarnaccia. 

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