06 décembre 2021

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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©Photo Le Citoyen-Archives

Le métier de chauffeur de taxis vous intéresse? Passez chez Coop Taxi de Rouyn-Noranda.

La coopérative tient des journées portes ouvertes du 6 au 9 décembre. L’industrie du taxi a été mise à mal à la suite de l’arrivée d’UberX au Québec et de la déréglementation de l’industrie par le gouvernement. Plusieurs chauffeurs ont quitté la profession à la suite du rachat de leur permis, à perte pour certains, par le gouvernement. Pourtant, la présidente du comité administratif de Coop Taxi, Andrée Bruneau assure que les conditions salariales sont toujours intéressantes. Un chauffeur qui travaille 40 h peut s’attendre à gagner 1000$ brut par semaine, selon elle. Les chauffeurs qui travaillent la nuit gagnent encore plus. 

Les gens intéressés par l’expérience pourront partager la route avec un chauffeur. «La personne accompagne le chauffeur et prend des clients avec lui. On veut lui donner le goût de faire du taxi», a-t-elle confié.  

Il y a actuellement 40 véhicules chez Coop Taxi pour 43 chauffeurs. Il en faudrait une quinzaine de plus pour bien répondre à la demande, selon Mme Bruneau. «L’industrie du taxi est en pleine expansion, l’opportunité d’affaire est grande et devenir un travailleur autonome est de plus en plus facile», soutient-elle.  

Tarification 

Mme Bruneau craint que les actions du gouvernement ne nuisent à l’industrie du taxi en région. «Quand le monde va se plaindre qu’il n’y a plus de taxi, ils vont envoyer Uber partout et là ils vont être obligés de s’en servir et de payer la tarification dynamique», s’est-elle alarmée. La tarification dynamique permet de charger plus cher aux clients en fonction de la demande, pendant les heures de pointe, par exemple. Mme Bruneau rappelle que les courses doivent être payées à l’avance par carte de crédit chez UberX, alors que l’argent comptant est toujours accepté par les taxis.