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07 décembre 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Sept ans et demi de prison pour un délinquant sexuel de Val-d’Or

Justice Val-d'Or

©Photo: Archives

Un Valdorien de 36 ans purgera sept ans et demi en prison pour des crimes sur un enfant d'âge minuer.

JUSTICE - Un Valdorien dans la trentaine devra purger l’équivalent de sept ans et demi de prison pour des crimes à caractère sexuels sur une enfant de 5 ans. L’individu a plaidé coupable à sept chefs d’accusation pour des événements qui se sont déroulés au courant de l’été.

Au terme du processus judiciaire qui a duré quelques semaines, les avocats affectés à ce dossier, Me Jonathan Tondreau (Couronne) et Me Érika Marier, de l’Aide juridique (défense), se sont entendus sur cette sentence qui a été entérinée, mardi après-midi, par la juge Renée Lemoine au Palais de justice de Val-d’Or. 

Le suspect, qu’on ne peut identifier en raison d’une ordonnance de non-publication visant à protéger l’anonymat de la jeune victime, a été reconnu coupable d’enlèvement, de contacts sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, de possession de pornographie juvénile et de non-respect d'un engagement à ne pas troubler la paix. En prenant compte de la détention provisoire de 113 jours comptant à temps et demi, l’Abitibien devrait retrouver sa liberté juste avant la fin de l’année 2028. 

À la suggestion des avocats, la juge Lemoine a recommandé que l’accusé soit envoyé à la prison de La Macaza ou de Port-Cartier, là où des services spécialisés pour les délinquants sexuels sont disponibles. L’accusé a fait savoir qu’il comptait prendre part aux traitements. 

Les policiers avaient procédé à l’arrestation du suspect en question au petit matin d’une journée du mois d’août dernier, près d’un camp de fortune aménagé dans le bois, quelque part entre Val-d'Or et Louvicourt. Présent à l’audience de mardi, l’un des deux agents de police parlait comme d’une intervention majeure dans sa jeune carrière. 

«C’est le genre d’événements qu’on ne voit pas tous les jours. Ça fait cinq ans que je suis un policier et c’est, de loin, l’événement le plus marquant, dans le sens où j’ai fait une différence. Si on n’avait pas été là lors de cette journée, je pense que tout ça se serait terminé différemment», a témoigné le policier devant la cour. 

En plus de ces événements, l’homme en question s’est également reconnu coupable de deux chefs d’accusation dans un autre dossier, soit d’entrée par infraction et bris de biens d’une valeur de moins de 5000 $. 

Plusieurs facteurs aggravants 

Dans son jugement, la juge Lemoine a retenu une quantité de facteurs aggravants. En plus d’avoir consommé de la pornographie juvénile dans le passé, l’accusé a déjà eu des problèmes avec la justice, lui qui a purgé trois ans de prison pour un vol qualifié.  

En plus de s’en prendre à un enfant vulnérable, il a aussi abusé de la confiance de la famille pour enlever la victime. Sans compter les dommages physiques et psychologiques sur le développement de celle-ci que vont occasionner ces événements, qui se sont étalés sur une durée de 12 heures. 

En plus de sa peine, l’accusé sera inscrit au registre des prédateurs sexuels et devra se soumettre à plusieurs conditions, dont se tenir loin des parcs et des lieux où il y a des enfants de moins de 16 ans et de se tenir à plus de 250 mètres du lieu d’habitation de l’enfant impliquée dans le dossier. 

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