22 décembre 2021

Christine Morasse - cmorasse@medialo.ca

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©Photo Mathieu Dupuis

Le projet de recherche mené par Khaled Ragab est d’une durée de deux ans.

Classiquement, les minières utilisent la technique de lixiviation en tas (heap leaching), celle-ci consiste à ajouter des produits chimiques dans une structure semblable à celle d’une pyramide. 

«En bas de la pyramide il y a du gravier, ensuite de la zéolite et à la surface, du sable. En haut de la pyramide, un tube est fixé et le processus de lixiviation chimique va passer sur toutes les couches et couvre toute la surface du terrain qui contient l’or», a expliqué M. Ragab.  

Dans un premier temps, Khaled Ragab et son équipe ont testé en laboratoire le processus de biolixiviation qui remplace les produits chimiques par des bactéries. 

«En utilisant les bonnes bactéries, qui sont naturelles, le processus de récupération de l’or et des autres métaux est plus efficace, car les bactéries attaquent la roche qui contient de l’or ce qui facilite sa récupération», a fait valoir le  chargé de projets en traitement des effluents contaminés au CTRI. 

Les tests en laboratoire ont prouvé que la technique de biolixiviation prend plus de temps que la méthode classique de lixiviation en tas, cependant elle présente beaucoup plus de bénéfices. En effet, elle est plus efficace, plus écologique, plus économique en plus de récupérer tout l’or contenu dans la roche. 

M. Ragab et son équipe ont débuté des tests à plus grandes échelles sur le terrain près du CTRI.