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11 janvier 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Québec injecte 60 000$ pour la sécurisation culturelle autochtone

Pierre Dufour

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le gouvernement et le ministre régional Pierre Dufour, en collaboration avec les ministères de la Santé et des Affaires autochtones, ont octroyé 60 000$ pour la sécurisation culturelle des autochtones dans les établissements de santé de la région.

SANTÉ - Le projet Petapan, voué à la sécurisation culturelle autochtone dans les établissements de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue, obtiendra un financement de 60 000$ de la part du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ).

Versé pour l’année 2021-2022, ce montant viendra mettre en place un projet qui, au départ, découle d’un appel de projets lancé à l’été 2021. Le projet Petapan sera divisé en deux volets bien précis.

Premièrement, un plan pour statuer les besoins de la clientèle itinérante de Val-d’Or et un plan d’action seront élaborés par les acteurs du milieu. Deuxièmement, à l’aide d’un véhicule motorisé, des services culturellement sécuritaires seront disponibles, basés sur une approche de proximité.

«La réalité autochtone est différente dans chaque région, et je suis heureux que nos équipes du CISSS-AT aient saisi l’occasion de cet appel de projets pour adapter la démarche de sécurisation culturelle aux besoins réels des usagers. Il est crucial d’offrir la meilleure qualité de services possible aux personnes en situation d’itinérance, en fonction de leur réalité culturelle, et je pense que cette initiative en constitue un bel exemple», affirme le ministre régional et député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour.

«Les équipes du CISSS AT ont monté un très beau projet, qui tient compte de la réalité concrète de plusieurs usagers autochtones et vient leur apporter une aide supplémentaire, dans leur milieu, là où les besoins se font le plus sentir. Je suis également très fier qu’un volet du projet permette de faire un meilleur portrait de la situation de l’itinérance et que des mesures pertinentes et culturellement adaptées suivront en fonction de ce qui aura été observé sur le terrain», ajoute le ministre des Affaires autochtones, Ian Lafrenière.

Salué par La Piaule

Président du conseil d’administration de l’organisme La Piaule de Val-d’Or, Stéphane Grenier appuie la venue d’un tel projet. Même s’il n’a pas obtenu tous les détails sur la mise en place de Petapan et de l’implication future de La Piaule, il estime qu’un espace de rassemblement de jour contribuera énormément à la situation de l’itinérance chez les gens des Premières Nations.

«On a déjà la maison d’accueil Chez Willie, mais ç’a changé de fonction. C’est maintenant un lieu de répit durant l’après-midi, où les gens peuvent dormir. En ce moment, on a besoin d’un centre ouvert le jour. On opère une halte de chaleur quand il fait -20 degrés à Val-d’Or. Ce centre de jour pourrait être adapté pour être sécurisant pour les Premières Nations», estime M. Grenier.

Ce dernier indique que 57% de la population itinérante provient de gens issus des communautés autochtones. Un chiffre disproportionné alors que les autochtones représentent moins de 10% de la population de l’Abitibi-Témiscamingue.

«Dans les communautés, la pyramide des âges n’est pas inversée comme la nôtre. Près de 50% de la population est âgée de moins de 18 ans. Ça contribue à une pression accrue et excessive sur le logement et l’habitation. Ce phénomène a pour effet, à mon sens, de créer des situations d’itinérance vers les centres urbains», signale le président de La Piaule.

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