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25 janvier 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

En attente de matchs, les Foreurs vivent un nouveau camp d’entraînement

L’équipe vise une amélioration marquée pour le reste de la saison

Foreurs Val-d'Or - 2021-2022

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Les Foreurs de Val-d’Or, dont le dernier match remonte au 18 décembre, tentent de garder la forme pendant la suspension du calendrier régulier dans la LHJMQ.

HOCKEY JUNIOR - Plus d’un mois après leur dernier match officiel, les Foreurs de Val-d’Or vivent pratiquement un deuxième camp d’entraînement cette saison, en plein milieu de l’hiver. Des circonstances qui, en quelque sorte, aident la formation abitibienne.

Retour des vacances, retour sur les bancs d’école et retour des protocoles sanitaires serrés. L'emploi du temps des joueurs ne prend pas de répit, même si aucun match n’est au programme de la LHJMQ avant, au moins, le 1er février. Ayant tout d'abord recommencé les entraînements par petits groupes, les porte-couleurs des Foreurs ont pu faire la transition avec un groupe complet depuis la semaine dernière.

La grande majorité des joueurs ont chaussé les patins, dont les nouveaux venus David Doucet (acquis du Titan d’Acadie-Bathurst) et Landon Miron (réclamé au ballotage). Les blessés habituels sont toujours en processus vers un retour au jeu. Si le gardien William Blackburn (haut du corps) a recommencé à recevoir des tirs en solitaire, l’attaquant Zachaël Turgeon a amorcé sa réhabilitation après une opération au bas du corps au début du mois de janvier. Il devrait reprendre l’action vers la fin du mois de février.

Maintenant que les pièces sont en place, la formation valdorienne vise une amélioration visible pour les 38 matchs encore à jouer, à moins de changements. Incommodé par plusieurs blessures qui ont testé à fond la profondeur de l’équipe, le vert et or était parti pour le congé de Noël avec une fiche de 12-16-2 et une 7e place dans l’association Ouest.

«On espère pouvoir jouer les 38 autres parties et on se croise les doigts pour qu’on ait des séries éliminatoires. En même temps, avec le congé disons ‘’forcé’’ qu’on a eu dans le temps des Fêtes, ce n’est pas mauvais qu’on ait deux ou trois semaines pour retrouver notre synchronisme et notre forme de match. Ça permet aussi aux nouveaux de s’acclimater à leur environnement», analyse l'entraîneur-chef des Foreurs, Maxime Desruisseaux.

Se préparer pour février

Ces entraînements sont une première étape encourageante vers un retour des activités régulières. Malheureusement, on est loin de la coupe aux lèvres concernant le calendrier régulier. En arrêt, au moins, jusqu’au 1er février, la LHJMQ doit jongler avec la situation sanitaire stricte au Nouveau-Brunswick. Un contexte qui accumule les difficultés, car les propriétaires des 18 clubs du circuit Courteau tiennent mordicus à ce que leurs amphithéâtres puissent accueillir, au minimum, 50% de leur capacité avant de recommencer à jouer.

L’incertitude règne chez les Foreurs, mais comme ç’a été le cas lors des différentes bulles de la saison dernière, l’imagination sera mise de l’avant pour garder le moral le plus haut possible sur la glace.

«Juste le fait de pratiquer, on peut déjà se considérer privilégier. D’un autre côté, je comprends les propriétaires, dont les nôtres. Cela demeure une grosse ‘’business’’ et ça prend des gens dans les estrades pour faire rouler la machine. Tu peux recevoir une subvention, mais si tu n’as pas d’argent qui rentre, ça reste que les joueurs vont à l’école et vivent en pension, en plus d'avoir l’équipement fourni. Ça commence à devenir dispendieux, donc je comprends le raisonnement», mentionne Maxime Desruisseaux.

Avec la province de l’Ontario qui permettra à quelques centaines de spectateurs d'entrer dans les amphithéâtres, le Québec jugeait pour sa part, au moment d’écrire ces lignes, que ce n’était pas encore le bon moment pour emboîter le pas.

«On est assurés de ne pas jouer d’ici le début du mois de février. Est-ce que ça va être la première semaine, la deuxième semaine ou vers la mi-février ? Je l’ignore. Je me dis que d’ici trois semaines, on pourrait recommencer. C’est un peu comme ça que l’on gère à l’interne, avec nos horaires quotidiens. Personnellement, c’est là que je m’attends à recommencer les matchs», indique Desruisseaux.

Lauzon à l’entraînement

Après avoir de nouveau consulté une clinique spécialisée, Émile Lauzon a finalement reçu le feu vert des médecins pour recommencer l’entraînement en solitaire. Lors d’un rendez-vous avant Noël, le vétéran attaquant de 20 ans avait initialement été conseillé de ne pas terminer la saison. Or, une deuxième batterie de tests, quelques semaines plus tard, a convaincu le personnel médical de lui permettre d’aller sur la glace. L’état de santé de Lauzon sera réévalué d’ici les deux ou trois prochaines semaines.

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