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11 février 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Richard et Régis délivrent deux points aux Huskies sur les Foreurs

Un premier gain en 10 matchs pour la meute

Foreurs Val-d'Or - Huskies Rouyn-Noranda

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Samuel Régis a été le seul buteur de la rencontre, après plus de 61 minutes de jeu et 59 lancers des deux côtés.

HOCKEY JUNIOR - Les vétérans de 20 ans ont mis le point d’exclamation au match chez les Huskies de Rouyn-Noranda. En plus de Samuel Régis qui a donné la victoire de 1-0 en prolongation face aux Foreurs de Val-d’Or, le gardien Samuel Richard a sorti une performance fumante de 39 arrêts pour amasser son troisième jeu blanc de l’année, vendredi, au Centre Agnico Eagle.

Brad Yetman et sa bande ne pouvaient pas imaginer un meilleur scénario pour briser cette séquence de dix revers de suite. En territoire ennemi, l’entraîneur-chef a vu ses vétérans prendre le relais parmi sa jeune formation. Dominés 39 à 20 au chapitre des tirs, les Huskies ont fait preuve d’opportunisme en prolongation. Après avoir enlevé la rondelle à Alexandre Doucet à la ligne bleue, Samuel Régis est parvenu à s’échapper et à surprendre Philippe Cloutier au-dessus de l’épaule gauche.

«Si on veut avoir du succès en deuxième moitié de saison, nos trois joueurs de 20 ans doivent tout donner. Mathieu Gagnon a eu un début de match plus lent, mais il a pris plus de responsabilités et d’élan sur ses présences. Samuel [Régis] a passé près de deux minutes sur la glace en prolongation», mentionne l’instructeur des Huskies, Brad Yetman.

Ce gain ne vient pas juste mettre fin à une séquence de deux mois et demi sans victoire pour les Rouyn-Norandiens, mais elle arrive aussi face à un adversaire direct dans l’association Ouest. Ceux-ci ne sont maintenant qu’à un seul point de rejoindre les Foreurs au septième rang de la conférence. Les Huskies peuvent dire un gros merci à leur unité de désavantage numérique, qui a été parfait en trois occasions, dont une, en fin de troisième période, sur une mauvaise pénalité de Jordan Côté au cercle de mise en jeu.

«Les punitions, c’est une chose, mais la façon dont on met de la pression en désavantage numérique est quelque chose qu’on a ajusté depuis quelque temps. Avec Val-d’Or, c’est important de neutraliser le jeu de puissance», affirme Brad Yetman.

Une frustration visible

Chez les Valdoriens, les mines étaient quelque peu basses après ce revers difficile à avaler. Malgré toutes les tentatives de battre Samuel Richard, le manque d’opportunisme du vert et or leur aura été fatal dans cette partie. Récipiendaire de la première étoile de la rencontre, Landon Miron montrait un visage complètement différent que lors de sa première fin de semaine avec les Foreurs. Avec un peu plus de chance, l’ancien des Mooseheads d’Halifax aurait pu presque amasser un tour du chapeau, mais Samuel Richard avait la réponse à toutes ses tentatives.

«Frustrant, a décrit Maxime Desruisseaux pour commencer l’entrevue d’après-match. En deuxième période, nous avons eu cinq, même six, chances de qualité ‘’A’’. On voit le classement et on sait comment c’est serré. Dans les points positifs, notre énergie était bien meilleure que vendredi dernier. On a vu le Landon Miron qu’on voulait aller chercher. Les tirs sont 39 à 20 pour nous, mais Philippe Cloutier a fait de gros arrêts au bon moment».

Dans le camp valdorien, la motivation pour le duel de demain soir à l’Aréna Glencore ne sera pas dure à trouver. Toutefois, Desruisseaux vise deux aspects à améliorer pour ce deuxième rendez-vous de la fin de semaine contre Rouyn-Noranda : plus de trafic devant le gardien et une meilleure gestion de la rondelle.

«Quand tu as des absents comme Zakary Michaud, David Doucet et Zachaël Turgeon, je ne pense qu’on est moins hargneux, mais on a moins de joueurs de ce type-là. Sans dire que ce n’est pas dans l’ADN des autres, une fois que tu es rendu en séries éliminatoires, peu importe l’alignement ou ton rôle, quand tu as à aller devant le filet, il faut que tu y ailles, et non où le poteau», avance l’entraîneur.

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