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17 avril 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Foreurs : pas de bleuet ni de victoire à Chicoutimi

La séquence de défaites de suite grimpe à six.

Frédéric Cousineau - Foreurs Val-d'Or

©gracieuseté - Dany Germain

Chicoutimi n'a offert aucune victoire aux Foreurs lors des deux duels au Centre Georges-Vézina.

HOCKEY JUNIOR - L’attaque s’est réveillée, mais les dividendes n’ont pas été au rendez-vous pour les Foreurs de Val-d’Or sur la glace olympique du Centre Georges-Vézina de Chicoutimi. Battus 4 à 3, vendredi dernier, le vert et or a vu les Saguenéens inscrire quatre buts en troisième période pour l’emporter 6 à 4, le lendemain.

Tantôt en retard, tantôt en contrôle, les Foreurs ont montré des signes de compétitivité qui étaient plus invisibles dans les derniers jours. Plus agressif lors des débuts de rencontre, ceux-ci se sont rendu la vie plus compliquée en étant moins efficace, une fois en avant dans la partie. Vendredi, les Saguenéens ont inscrit quatre buts sans réplique, après que William Provost ait ouvert le pointage en avantage numérique. Samedi, les Valdoriens étaient clairement la meilleure équipe au terme des deux premières périodes. Or, en voulant défendre un coéquipier, David Doucet a été l’instigateur d’une bagarre qui a redonné une seconde vie à la troupe de Yanick Jean. Celle-ci en a profité pour combler l’écart et distancer les Foreurs au terme des 18 dernières minutes du duel.

«Je n’ai pas envie de dire que c’est le point tournant, mais pour moi, ce n’était pas nécessaire, car on était en plein contrôle du match. On n’avait pas d’affaire à aller là, et ç’a donné un élan pour l’autre équipe. Ça fait partie du match de se faire frapper. Quand on contrôle le match, il faut qu’on gère mieux nos émotions», analyse Maxime Desruisseaux, qui note aussi l’arrêt du gardien Kevyn Brassard lors d’un tir de pénalité accordé à Justin Robidas, comme l’un des jeux clés de ce troisième vingt.

En plus d’être une équipe qui a à gagner en maturité, les Abitibiens doivent apporter des corrections sur leurs efforts en défensive. Une facette du jeu qui devient primordiale avec le peu d’expérience en défensive et devant le filet.

«On ne peut pas se permettre de se fier sur notre gardien, ou nos défenseurs. Nous sommes encore jeunes en arrière, donc ça va prendre un engagement de tout le monde d’ici la fin de la campagne», mentionne clairement l’entraîneur.

Les Foreurs disputeront leur dernière semaine à domicile du calendrier régulier, en recevant la visite des Olympiques de Gatineau (mardi), des Huskies de Rouyn-Noranda (jeudi) et de ces mêmes Saguenéens (vendredi). Val-d’Or conclura sa semaine à Gatineau, dimanche.

Monsieur Foreurs

Avec cette fin de semaine à Chicoutimi, les Foreurs de Val-d’Or ont officiellement un nouvel homme de fer dans leur livre des records. Avec un 287e match joué dans l’uniforme de l’équipe, Jérémy Michel a battu le record de la concession de 286 qui appartenait au Valdorien Shawn Morton-Boutin, qui a terminé sa carrière en 2011. En plus d’avoir la chance unique de jouer cinq saisons juniors au même endroit, l’ailier de 20 ans a toujours démontré une habileté presque sans faille à éviter les blessures et à être constant dans sa forme physique.

N’eût été la pandémie, qui a mis prématurément fin à la saison 2019-2020 et qui a réduit le nombre de matchs de moitié en 2020-2021, le choix de première ronde en 2017 aurait pu déclasser la marque de Morton-Boutin, avec potentiellement 310 ou même 320 parties avec les Foreurs. En plus de mettre son nom au sommet de la liste, Michel a fini le match de samedi avec un but et une aide pour célébrer le tout.

«C’est une personne exceptionnelle, et ce n’est pas quelqu’un qui passe inaperçu. Ce n’est pas le plus volubile, mais il est tellement droit sur la glace et dans la vie. Pour nous, il a été un meneur incroyable durant l’année. Il a une saison incroyable. Du début à la fin, il n’a pas eu beaucoup de temps mort. Je le connais depuis seulement un an, mais je suis vraiment content pour lui et c’est tout qu’un accomplissement», félicite Maxime Desruisseaux.

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