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26 mai 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

«Je prends cette décision pour mes filles» - Dany Sabourin

L’ex-gardien revient en Abitibi après deux saisons à San Jose

Dany Sabourin - Barracudas San Jose

©gracieuseté

Dany Sabourin a pu retrouver deux de ses protégés lors de son passage avec les Barracudas de San Jose, soit Zachary Emond (à gauche) et Samuel Harvey (à droite).

HOCKEY - Entraîneur des gardiens avec les Barracudas de San Jose, le club-école des Sharks de San Jose depuis deux saisons, le Valdorien Dany Sabourin est de retour sur sa terre natale, heureux de retrouver ses vieilles pantoufles avec les Huskies de Rouyn-Noranda.

En deux ans en Californie, l’ancien des Oilers d’Edmonton et des Penguins de Pittsburgh était à deux doigts de réaliser son rêve de percer comme entraîneur dans la LNH. Toutefois, l’appel de la famille et de la maison était trop fort pour continuer l’aventure avec les Barracudas. Même si sa femme et ses deux filles sont venues le rejoindre lors de la dernière saison, les impacts d’un tel changement pour elles étaient tout simplement trop grands.  

Caressant toujours le rêve de travailler dans le circuit Bettman, Sabourin a décidé de prendre un pas de côté et de revenir à ses anciennes amours dans la LHJMQ. 

«C’est plaisant de prendre une décision pour les autres quand tu as autant joué au niveau professionnel, que tout le monde t’a suivi et que c’est à vive allure. Elles ont tellement donné de leur temps pour m’encourager et me soutenir pendant toutes ces années», a réfléchi l’ancien gardien. 

«L’organisation des Sharks comprenait ma décision. Ce sont des gens très loyaux qui aiment garder leurs employés, donc il y avait une petite déception. J’ai vraiment été bien traité et l’équipe aurait voulu me garder», a-t-il précisé.   

Pendant son passage dans la Ligue américaine, l’athlète de 41 ans a pu apprendre de celui qu’on pourrait surnommer «M. Gardien» chez les Sharks de San Jose, Evgeni Nabokov, qui occupe les mêmes fonctions que l’Abitibien, mais avec le grand club. Les deux hommes ont même eu l’occasion de s’affronter à une reprise, alors que le Québécois s’alignait pour les Penguins de Pittsburgh. Le Russe avait eu le dessus, le 28 octobre 2008, dans un gain de 2 à 1 des Sharks. 

«La relation entre l’entraîneur des gardiens du gros club et celui de la filiale est tellement importante. Evgeni m’a même donné la chance de travailler avec les Sharks dans deux ou trois voyages à l’étranger. Je retiens surtout la simplicité dans la façon d’entraîner d’Evgeni», a-t-il observé. 

Les souvenirs d’antan 

En reprenant les vols et les autobus, Dany Sabourin a pu faire quelques voyages dans le temps, lorsqu’il était lui-même un joueur de la Ligue américaine de hockey. Le portier a constaté toute une évolution depuis son départ de cette ligue en 2012-2013. Au fil des voyages, il a retrouvé d’anciens visages familiers et quelques arénas qui ont marqué sa carrière. 

«Pendant l’un des voyages avec les Sharks, on s’était rendu à Philadelphie, Pittsburgh et Buffalo, des places où j’ai souvent joué. J’ai eu la chance de revoir Sidney Crosby après la rencontre. C’est là que les souvenirs embarquent quand tu croises des gars avec qui tu as joué ou affronté. Buffalo, c’est là que j’ai été repêché», s’est remémoré celui qui a été un choix de 4e ronde des Flames de Calgary, en 1998. 

En Californie, celui-ci a pu également se plonger dans quelques souvenirs de son premier séjour dans l’organisation des Huskies. Avec les Barracudas, Sabourin a pu retrouver deux de ses anciens protégés avec la meute, soit Samuel Harvey et Zachary Emond. Le dernier a été repêché par les Sharks,  quant à Harvey il a pu goûter à l’expérience professionnelle, au courant du dernier hiver, après une saison avec les Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick. 

«À cause de la Covid-19, on voulait avoir un gardien supplémentaire. L’équipe m’avait demandé mon opinion à savoir si on devait mettre sous contrat Samuel. Lui et moi étions encore en contact. On s’était appelé pour se souhaiter un joyeux Noël. Le 31 décembre, j’ai eu le privilège de l’appeler pour lui souhaiter une bonne année et lui dire qu’il s’en venait avec nous. C’était vraiment un moment spécial», a raconté le Valdorien. 

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