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Retour26 septembre 2022
Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca
Le Centre communautaire juridique veut se faire voir avant d’autres négociations
Des rencontres prévues mardi
©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Une quinzaine d’employés du Centre communautaire juridique de l’Abitibi-Témiscamingue ont fait des manœuvres pour se faire remarquer.
TRAVAIL - À la veille de nouvelles négociations en vue d’une nouvelle convention collective, les employés du Centre communautaire juridique de l’Abitibi-Témiscamingue (CCJAT) tentent de se faire voir parmi la population. Près d’une quinzaine d’employés étaient rassemblés, lundi matin, au bureau de Val-d’Or pour une journée de manifestation.
Sans convention collective depuis le 31 mars 2020, les 25 employés syndiqués déplorent le manque de reconnaissance et d’équité de la part du Conseil du trésor. Le Syndicat de la fonction publique et parapublique (SFPP) se dit frustré que le gouvernement attende après un mandat spécifique pour pouvoir continuer à négocier.
«Il faut se rappeler qu’en juillet dernier, les fonctionnaires de l’état ont obtenu une entente de principe. On veut aller chercher une certaine égalité face à la convention collective, que ce soit pour les salaires ou les primes», exprime la présidente régionale du syndicat, Josée Jolette.
Dans un communiqué, la SFPP ne cache pas ses intentions de continuer à exercer des moyens de pression jusqu’à la signature d’une entente.
«Tant et aussi longtemps que le Conseil du trésor n’a pas de mandat à la table des négociations, tout ce qui est proposé est accompagné d’un ‘’on verra’’ ou d’un ‘’on vérifie’’. C’est certain qu’il n’y a pas de conclusion positive dans ce temps-là», mentionne Mme Jolette.
Cette dernière ajoute que dans une période frappée par l’inflation, ce n’est pas normal que les employés n’aient pas eu une augmentation de salaire depuis deux ans et demi.
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