Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

05 octobre 2022

Audrey-Anne Gauthier - aagauthier@medialo.ca

Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda

Cette 10e édition aura lieu du 12 au 15 octobre

Kim-Sanh Châu biennale Rouyn

©Kinga Michalska - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Kim-Sanh Châu, « Bleu Néon »

La Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda, présentée par l’Écart, est désormais un incontournable en région. Après 4 ans d’absence, elle revient en force avec une programmation colorée et engagée.  

Alors que la biennale célèbre 20 ans d'existence, la 10e édition de ce rendez-vous artistique interdisciplinaire poursuit sa mission de mettre de l’avant des œuvres et des artistes engagés par le biais de l’art performatif. Cette édition rassemble plusieurs œuvres qui ont émergé en pleine période pandémique, mais également des œuvres qui ont été imaginées bien au-delà de ce contexte, mais qui ont désormais un regard tout neuf sur le message que l’œuvre voulait transmettre au départ. Les spectateurs pourront observer des performances qui dialoguent avec le territoire tout en s’engageant auprès d’enjeux environnementaux, des prestations qui feront réfléchir sur les modes d’être ensemble et d’autres aborderont le colonialisme et l’identité par le travail corporel de la mémoire et de la réappropriation.  

Au programme 

Les artistes performeurs représentés lors de la biennale proviennent de Rouyn-Noranda, de Montréal, de Toronto, de Chicago, de Portland, de Marseille et de Varsovie. Les artistes chouchous de Rouyn-Noranda et ayant développé l’Écart depuis plus de 20 ans, Geneviève et Matthieu, seront les premiers à performer le 12 octobre avec leur exposition interactive « M. Gros », comprenant des sculptures vivantes et une multitude d’objets incongrus et des thèmes tout aussi éclectiques. 

Le 13, ce sera au tour de Fathermother (Kezia Waters et Jordan Brown), originaire de Chicago de vous présenter « Black Moon », une installation-performance qui explore l’effondrement de l’espace et du temps à travers les sensations diverses de l’intimité. Leur collectif aborde l’amour à la fois comme éthique et comme vide. 

Une double programmation féminine aura lieu le 14. D’abord, Louise Liliefeld (Toronto), active depuis les années 90 sur les scènes performatives, offrira aux spectateurs son œuvre « Continental breakfast for dinner ». Il sera question de représentations des vastes distances de la migration et des impacts profonds du colonialisme, de l’exploitation et de l’oppression. Suivra, une création solo de Km-Sanh Châu (Montréal) qui s’intitule « Bleu Néon ». À travers des enregistrements audios, des chorégraphies et des jeux de néons, elle performera entièrement en position de squat - une posture typiquement asiatique. Elle mettra de l’avant une nostalgie certaine de ses terres d’origines vietnamiennes en proposant des réflexions sur la perte de la langue et l’objectification sexuelle, entre autres. Puis, une collaboration entre Andrew Tay, François Lalumière et Katarzyna Szugajew (Toronto-Montréal-Varsovie), présenteront une chorégraphie indisciplinée qui tente de rendre queer la spiritualité critiquant les notions néolibérales face au développement personnel avec leur œuvre intitulée « Fame Prayer / Eating ». 

Trois performances sont prévues pour la dernière journée, le 15. Le duo composé de Danny Twist et Marie-Hélène Massy Émond (R-N) et leur création « Edmund Porn Project », est la rencontre de deux amis auteurs-compositeurs-interprètes qui par le biais d’une improvisation sonore, aborderont le rapport de force entre la forêt, notre habitat et les décisions politiques qui cautionnent son utilisation industrielle et son occupation. Puis, Hubert Colas et Thierry Raynaud (Marseille), présenteront « Lecture / L’été des charognes » qui vous transportera dans les turbulences d’une langue outrancière, dans une histoire d’enfance un peu hors-la-loi, qui rappelle le conte et le théâtre. 

Pour finir cette biennale, Lara Kramer (Mtl) et son projet « Them Voices », explorera la relation entre son corps et sa mémoire par le biais de la performance et de la critique sociale axée sur la dualité entre les générations passées et futures et qui peut influencer le corps, l’esprit et les rêves. Une manière de se questionner sur l’incidence de nos actions présentes sur les générations à venir.  

Pour tous les détails : www.https://lecart.org/fr/programmation/10e-biennale/  

 

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média