14 octobre 2022

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

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©Gracieuseté - Mouvement Kodiak

Le Mouvement Kodiak met en œuvre des ateliers pour une meilleure compréhension de la politique d’intégrité du RSEQ par les jeunes athlètes-étudiants.

Pratiquer le sport, c’est bien. En toute quiétude, c’est mieux. C’est dans cette optique que la politique menée par le RSEQ en matière d’intégrité s’inscrit. Ces dernières années, face à l’essor de nombreuses dénonciations suite à la recrudescence de situations à caractère sexuel ou encore d’intimidation, les initiatives se multiplient. « La politique d’intégrité transmise par le RSEQ, c’est pour trouver une façon de créer un climat de protection et de sécurité pour tous les gens qui gravitent autour du sport étudiant », renseigne Valérie Cossette, agente de développement en charge des ateliers. Alors qu’il s’agit à l’origine d’un document d’une vingtaine de pages rédigé par des adultes, cette dernière a souhaité décliner ces éléments formels en la tenue d’un atelier, expliquant « vulgariser cette politique » et ainsi « s’assurer de la compréhension » des élèves. 

Vers un environnement sain et sécuritaire 

Ces ateliers, d’une durée d’environ 45 minutes, débutent par un échange théorique au sein duquel Valérie Cossette explicite les différents volets de la politique d’intégrité. Les cas d’intimidation, de violences morales et physiques, à caractère sexuel ou encore le vapotage sont des exemples de thèmes abordés. Les élèves sont également informés des comportements à adopter en cas de situation allant à l’encontre du respect des normes. Certains sont référés au RSEQ, d’autres sont gérés par le comité éthique au niveau du Mouvement Kodiak directement. 

« Ensuite, je les place en sous-groupe. Ils doivent choisir un nombre de 1 à 12, chaque numéro étant associé à une situation puis on en discute. Une fois que les 12 situations ont été étudiées, je leur dis qu’il y a probablement une situation qui est déjà arrivée. On échange alors sur les solutions, les facons de gérer la situation et de se responsabiliser afin d'éviter qu'elles se reproduisent », décrit l’agente de développement. Cette activité permet à la fois aux élèves de se responsabiliser ainsi que de savoir se protéger si besoin.  

À l’issue de cet exercice, les jeunes étudiants sont invités à signer un formulaire et s’engagent par la même occasion à respecter le code de conduite du Mouvement Kodiak, également appelé le serment de l’athlète, qui prône de saines habitudes de vie. 

Priorité à l’interactivité 

Par ailleurs, ces ateliers se tiennent au début ou à la fin de l’entraînement des athlètes. « J’aime bien aller les rencontrer où ils font leur sport, ça me permet de faire des parallèles et de rendre les choses plus concrètes », justifie Valérie Cossette. Cette dernière rappelle également que ces ateliers sont interactifs et tournés vers l’échange. « Je veux chercher leur compréhension, ce qu’ils retiennent avec des exemples de 12 situations réelles qui s’apparentent à ce qu’on a eu au Mouvement Kodiak. Ça leur permet d’avoir un référant qui est très près d’eux plutôt que de prendre des exemples, des vidéos qui conviendraient moins », précise-t-elle.  

Si cela fait plusieurs années que des activités de sensibilisation et de prévention sont organisées au Mouvement Kodiak, c’est la première année que ces ateliers se tiennent en tant que tels. Une initiative qui s’apparente à une vulgarisation de la politique d’intégrité du RSEQ et qui permet d’accompagner les jeunes dans les comportements à adopter.