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23 novembre 2022

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

Kyle Hagen, second rempart de luxe

Aussi bon devant une cage de hockey que sur les bancs de l’école

Kyle Hagen

©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

Au cours de l’entrevue, Kyle Hagen a notamment précisé qu’il ne rencontrait pas de difficultés particulières à concilier sa carrière d’hockeyeur avec son cursus scolaire.

Natif de Kirkland et nouvelle recrue des Huskies, Kyle Hagen tient toutes ses promesses depuis le début de la saison. Âgé de 17 ans, ce gardien d’avenir a prouvé qu’il n’était pas simplement la doublure de Thomas Couture.

« Il amène une bonne énergie et il est toujours prêt à jouer. Il est agressif devant le filet et tous ses matchs cette année nous donnent une chance de gagner. » Ce sont les termes élogieux employés par Brad Yetman le 15 octobre dernier, à propos de l’apport de Kyle Hagen sur la glace. Il faut reconnaître que celui qui a effectué ses jeunes classes dans l’équipe du Lac St-Louis a de l’aplomb devant son filet. Actif, il n’est pas rare de le voir nous offrir quelques envolées pour empêcher la rondelle de franchir sa ligne de but. Rencontre avec un Huskies mordu de hockey, sport qu’il définit d’ailleurs comme son « seul vrai amour ». 

Peux-tu nous raconter tes débuts dans le hockey ? 

Mon père était un gardien donc juste après ma naissance, quand nous sommes rentrés à la maison, ils m’ont posé à côté des jambières de mon père. J’étais destiné à faire ça. Dès que j’ai pu devenir gardien vers mes cinq ans, j’avais vraiment l’instinct puis mon père m’a montré les bases du poste.  

Qu’est ce qui te plaît le plus dans ce sport ? 

L’esprit de compétition. Les matchs serrés à la fin de la troisième période, c’est vraiment ce que j’aime. Surtout à ce niveau avec l’atmosphère pendant les matchs, c’est très l’fun. C’est un vrai boost d’adrénaline.  

Il s’agit de ta première saison chez les Huskies, à Rouyn-Noranda. Comment as-tu trouvé la ville lorsque tu es arrivé ? 

J’étais déjà venu pour des tournois avant, donc j’avais eu le temps de découvrir la ville. On m’avait dit que c’était une petite ville, mais en fait c’est plus sympa que je ne le pensais. Je suis très heureux de vivre ici, c’est un très bel endroit. 

Quel est l’élément qui t’as le plus surpris ? 

Rien ne m’a vraiment surpris, c’est une jolie petite ville où vivre mais je dirais la langue française. C’est vraiment difficile, je ne peux même pas commander au drive de McDonald’s. Les gens ne comprennent pas ce que je dis donc c’est dur, mais je m’en sors. 

Sur le plan scolaire et en vue de ta vie professionnelle, comment ça se déroule ? 

Actuellement, j’ai trois matières : anglais, sciences et business. Ça se passe bien, j’ai des notes autour des 90 ce qui est surprenant pour moi donc c’est cool. Je suis plus intéressé par le business et le droit, c’est plus mon truc. Les sciences, c’est un peu trop abstrait pour moi. 

Quelles sont tes pensées lorsque tu fais ton entrée sur la glace ? 

Au début du « camp » l’année dernière, j’étais plus en mode « ne me parle pas, j’ai besoin de me concentrer, il faut que je sois dans mon monde ». Mais maintenant, surtout avec 68 matchs dans une saison, j’approche chaque match avec une mentalité de « have fun », reste détendu. Le coach des gardiens, Danny Sabourin, me dit toujours : « tu as les compétences pour bien jouer donc tu n’as pas besoin de t’inquiéter ou de stresser, amuse-toi. » 

Tu as obtenu ton premier jeu blanc en carrière en LHJMQ contre les Islanders de Charlottetown le 23 octobre dernier. Que retiens-tu de ce moment singulier dans la carrière d’un gardien ? 

Je trouve qu’au fur et à mesure des matchs, la pression devient de plus en plus forte donc maintenant je me sens beaucoup mieux. C’était une super sensation, j’ai moins la pression pour les autres matchs. 

Quels sont les joueurs avec qui tu as le plus d’affinités dans le vestiaire ? 

Daniil Bourosh et Jakub Hujer. Ce sont les deux gars avec qui je m’amuse le plus à la patinoire. Ils sont drôles, c’est facile de communiquer avec eux car ils parlent anglais et on passe beaucoup de temps ensemble.  

Quel est le pays que tu souhaites explorer au cours de ta vie ? 

C’est une question surprenante (rires). Je suis déjà allé à Londres en Angleterre, à Paris en France et à Venise en Italie. C’était très joli. Je suis aussi allé en Afrique du Sud, à Johannesburg quand j’avais dix ans et j’ai vu des lions tuer un zèbre, c’était très cool. 

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