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01 décembre 2022

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Malartic ouvrira le premier centre de crise en Abitibi-Témiscamingue

L'organisme Besoin d'aide 24/7 a amassé 2 M$ sur les 2,5 M$ nécessaires

Centre crise Malartic

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le nouveau Centre de crise sera une première du genre en Abitibi-Témiscamingue.

SANTÉ - La municipalité de Malartic se dotera d’un outil supplémentaire pour prendre en charge les personnes en détresse psychologique. D’ici les prochains mois, le premier centre de crise pour les personnes suicidaires de la région prendra forme afin de subvenir à un besoin jugé de plus en plus nécessaire sur le territoire. 

L’édifice construit sur la rue Pepito comprendra six chambres, une cuisine complètement neuve et un jardin pour permettre aux patients de reprendre le dessus après une épreuve difficile. 

Évalué à 2,5 M$, le projet ne devait qu’en coûter 700 000$ lors de son élaboration, il y a environ cinq ans. En plus de l’inflation qui a fait monter les prix, le conseil d’administration de l'organisme promoteur, Besoin d'aide 24/7, devait se débrouiller sans subvention du gouvernement. Au pic et à la pelle, celui-ci a réussi à amasser 2 M$ de la part d’une multitude de partenaires locaux. 

Alors que l’Abitibi-Témiscamingue affiche l’un des pires bilans québécois au niveau du suicide, ce nouveau centre de crise devenait une nécessité, selon la directrice générale de l’organisme Besoin d’aide 24/7, Marianne Chouinard. 

«Quand une personne en arrive à se suicider, c’est qu’elle ne voit plus d’issue. Un centre de crise est l’endroit même où on va redonner un nouveau regard face à la situation», mentionne-t-elle. 

Le nouveau bâtiment devrait ouvrir avec une mise en opération complète d’ici le mois de novembre 2023. Pour Malartic, il s’agit d’une occasion de servir de modèle et de pouvoir faire des petits à travers l’Abitibi-Témiscamingue. 

«Tout d’abord, on veut montrer que ça se peut de faire un projet comme ça. Il faut se prendre en main et aller cogner aux portes. Il faut être persévérant. Quand on entend Mme Chouinard dire qu’on peut créer un centre de crise, mais sans subvention, ça montre qu’il faut y croire», indique le maire suppléant de Malartic, Jude Boucher. 

Une analyse personnelle 

Maintenant que l’étape de la construction sera bientôt réglée, le conseil d’administration dressera un portrait global de la situation du suicide dans la région. Avec pour objectif de créer un centre de crise dans les cinq MRC témiscabitibienne, le collectif veut amener une approche personnalisée pour chaque territoire. 

«Il y aura de la place pour les gens de partout dans la région. Par la suite, on va utiliser les statistiques de notre centre pour tâter le terrain avec chaque MRC. Pour l’instant, on a dû prendre des chiffres qui proviennent d’ailleurs. On s’est basé beaucoup sur le Bas-Saint-Laurent, mais ça demeure différent avec notre région», élabore Marianne Chouinard. 

Le contrat de la construction a été octroyé à l’entreprise Les Constructions Benoît Doyon.  

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