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29 décembre 2022

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

12 000 $ pour la recherche sur les feux de forêt en territoire Cri

Guillaume Proulx, récipiendaire d’une des premières bourses Action climatique.

Guillaume Proulx

©Gracieuseté - Guillaume Proulx - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Guillaume Proulx étudie au doctorat sur mesure en géographie culturelle à l’École d’Études autochtones de l’UQAT.

Guillaume Proulx, étudiant au doctorat à l’École d’études autochtones de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a reçu une bourse pour son projet Évaluation et atténuation du risque de feu de forêt en Eeyou Istchee Baie-James. 

Les autochtones et leurs territoires 

Originaire de Valleyfield, Guillaume Proulx s’est intéressé aux territoires de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James dès ces études au Baccalauréat qu’il a effectué à l’UQAM. Par le biais de son doctorat, il propose un type de recherche où il intègre les points de vue des membres des Premières Nations sur son sujet. « Je ne fais pas une recherche sur les autochtones, mais bien avec les autochtones. On créer un partenariat ensemble. Les autochtones me partagent beaucoup de savoirs qui se sont transmis de génération en génération et ayant une grande valeur. » Guillaume souhaite décoloniser l’univers de la recherche et corriger les erreurs du passé qui ont été faites envers les autochtones en mettant sur le même pied d’égalité les valeurs québécoises et les valeurs Cri. D’ailleurs, il en profite pour remercier les communautés de Wemindji et Nemaska pour leurs participations précieuses.  

Le projet de Guillaume 

Les feux de forêt étant la source de danger la plus commune pour les territoires des autochtones de la région et de la Baie-James, Guillaume désirait se pencher sur ce phénomène somme toute nécessaire, selon lui. Monsieur Proulx s’intéresse aux mesures préventives qui pourraient être mises en place pour les feux de forêt sur les territoires autochtones. Ces mesures étant inexistantes en ce moment. « La SOPFEU s’affaire à éteindre les feux de forêt autour des communautés et surtout à protéger les infrastructures matérielles ayant une valeur économique telle qu’Hydro-Québec et les mines. L’immatériel est mis de côté. » Pourtant, selon Guillaume, le territoire Cri a lui aussi une grande valeur que nous devrions défendre, parce que pour les membres des Premières Nations leurs territoires représentent leurs cultures, et ce, depuis plusieurs générations. L’une des mesures préventives envisageables est le feu préventif tel qu’effectué dans l’Ouest canadien pour protéger des plantes médicinales qui y poussent exclusivement. Il s’agit de brûler des zones stratégiques à des périodes plus humides de l’année comme l’automne ou le printemps, afin d’avoir le contrôle sur le feu.  

Une bourse qui représente gros 

Pour Guillaume, le 12 000 $ reçu par le biais de la bourse Action climatique représente un gros coup de pouce. Ses rencontres avec les nations Cries ont été moins nombreuses pendant la pandémie. Ce montant lui permettra d’allonger son doctorat. Il souhaite prolonger la durée de sa recherche, afin de mener à terme un projet complet et avec des solutions concrètes. Guillaume tenait à souligner l’énorme apport de son directeur de thèse Hugo Asselin qui est pour lui un bon mentor à l’écoute de ses besoins. Guillaume n’est pas seulement un chercheur émérite, mais également un conjoint et un père de famille: il remercie donc sa conjointe Valérie et leur fille Madeleine pour leur soutient depuis les touts débuts du projet.  

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