Au moins 25 soignant-e-s de France s’intéressent à la région

Elles avaient été rencontrées lors d’une mission de recrutement

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Anne-Sophie Delomez en rencontre individuelle lors de la mission Le mois du Québec en France.

La nouvelle avait de quoi réjouir les membres du CA du CISSSAT, à leur conseil de décembre, lorsque Anne-Sophie Delomez a fait le bilan du mois qu’elle a passé en France pour recruter des personnes oeuvrant dans le secteur de la santé. Mieux, plusieurs d’entre elles avaient participé à une rencontre virtuelle d’information la veille.

«Le 14 décembre, 25 personnes que nous avons rencontrées lors de notre mission ont participé à cette rencontre, car elles voulaient en savoir plus sur les étapes à franchir pour venir s’établir dans la région», a signalé Anne-Sophie Delomez, agente de gestion du personnel, Recrutement international et Attraction de main-d’œuvre.

La mission Le mois du Québec en France s’était déroulée du 3 au 21 octobre. Des activités de recrutement ont été organisées dans 14 villes de France. Au cours de ces trois semaines, 103 personnes ont été rencontrées. Il s’agit de 27 préposés aux bénéficiaires, 50 infirmières et 26 autres professionnels de la santé, soit psychologue, agent d’intervention, et autres.

Accompagnement personnalisé

Dans le cadre du lancement de la mission, pas moins de 850 invitations avaient été envoyées. Celles-ci ont reçu au-delà de 80 retours sur les médias sociaux. À chacune des villes visitées, les candidats intéressés ont pu assister à une conférence d’une heure sur la régionalisation et le culturel. Par la suite, elles ont pu participer à des rencontres relationnelles portant sur l’accompagnement au projet de vie. Elles avaient reçu un courriel d’information assorti d’une vidéo promotionnelle de la région et du CISSSAT. Une rencontre d’attractivité avec l’équipe d’attraction leur a été proposée. Enfin, elles ont pris part à une entrevue clinique et pu amorcer le processus de recrutement et immigration.

«À un moment, on ne peut pas choisir de multiplier la formation d’infirmières en réduisant celle de professeurs ou autres professions dont la région a aussi besoin» - Caroline Roy

Des représentants du Carrefour jeunesse emploi, d’Objectif Québec, du CÉGEP de l’Abitibi-Témiscamingue, du CLD de Rouyn-Noranda, et du Centre de Formation professionnelle – Expérience Québec participaient également à cette mission.

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Pour Caroline Roy, PDG du CISSSAT, les résultats sommaires de cette mission sont d’autant plus intéressants que la région seule ne parviendra pas à pallier la pénurie de main-d’oeuvre.

«Nous n’avons pas le bassin de population assez grand pour y recruter tout le personnel dont nous avons besoin, a-t-elle relevé. Pour avoir discuté avec mes homologues de l’éducation, il apparaît évident que la capacité de formation d’infirmières a ses limites. À un moment, on ne peut pas choisir de multiplier la formation d’infirmières en réduisant celle de professeurs ou autres professions dont la région a aussi besoin.»

Enfin, pour Mme Roy, une fois le processus de recrutement complété, il faut aussi se mettre en action avec d’autres partenaires pour les accueillir. «Changer de vie, ce n’est pas que pour un emploi, a-t-elle fait observer. L’emploi n’est pas l’unique facteur, ça prend d’autres partenaires pour les accueillir et bien les intégrer, pour qu’ils demeurent dans la région.»

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