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23 janvier 2023

Chloe Pronovost - cpronovost@medialo.ca

Arsenic mon amour

Un nouveau titre pour les Éditions du Quartz

Arsenic mon amour

©Chloé Pronovost - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le duo d’auteur et autrice qui décident de lever leur main et de saisir cette opportunité collective pour mettre en lumière leurs opinions nuancées sur les actions de la Fonderie Horne.

Dès le 24 janvier prochain, les lecteurs de partout au Québec pourront se procurer le livre Arsenic mon amour, co-écrit par Gabrielle Izaguirré-Falardeau et Jean-Lou David deux citoyens qui ont grandi à Rouyn-Noranda et qui élèvent leur voix à propos du rapport qu’ont les grandes industries envers notre territoire.

Intimité, dialogue et dualité 

Le projet du livre Arsenic mon amour est né d’une idée originale de Marie-Noëlle Blais, directrice générale et littéraire chez les Éditions du Quartz. Une idée inspirée du film de 1959, Hiroshima mon amour, qui illustre un drame collectif et historique par le biais de l’intimité d’un couple. « Je trouvais ça important que l’on raconte de l’intérieur ce qui se passait et quel était notre rapport à la fonderie. » Dans Arsenic mon amour, on parle plutôt d’une intimité amicale où deux citoyens engagés et assumés échangent des lettres nuancées sur leur rapport d’amour et de haine envers la Fonderie Horne. Cette idée d’échange, reflétant ce dialogue que les deux auteurs souhaitent pour leur communauté, permet de mettre de l’avant deux voix différentes, mais certainement complémentaires. Jean-Lou précise que la voix plus engagée, personnelle et intime de Gabrielle crée un caisson de résonance pour sa parole qui a davantage un angle historique et ancré dans la recherche. 

Pour l’amour du territoire 

Selon Gabrielle Izaguirré-Falardeau, co-autrice de l’œuvre, le livre permet de poursuivre le dialogue, de nourrir la réflexion commune sur cet enjeu et de réfléchir à des questions plus grandes qui dépassent même les auteurs. « On utilise la situation de Rouyn-Noranda pour en parler, mais au final, c’est une réflexion sur tout ce rapport entre le territoire et les grandes industries. » Arsenic mon amour permet de pérenniser cette prise de position citoyenne qui se fait depuis le printemps dernier. « Par la forme intime du livre, il y a toute cette idée d’en parler autrement, de faire entendre aux gens de l’extérieur de la région ce qui motive notre combat, mais aussi notre amour de ce territoire-là, notre volonté de rester. Il y a aussi cette idée-là d’apporter ce point de vue moins rationnel, mais plus dans l’émotion et le senti par rapport au territoire. »  

Un pas dans la même direction 

Pour Jean-Lou, cet essai littéraire représente une brique qu’il ajoute au mur de vigie citoyenne qui perdure depuis toujours. « La ville a 100 ans pis c’est un problème qui a 100 ans aussi. C’est un problème qui est aussi vieux que notre ville. Ça semble évident quand on regarde cette situation-là que c’est la vigilance citoyenne qui fait en sorte qu’il y a des gains qui sont donnés à la population. Je pense qu’il y a une vigie citoyenne qui a 100 ans et certains citoyens mettent des briques dans le mur de temps à autre et le livre en est une. » Il invite donc les citoyens à se procurer ce livre au prix très peu élevé et au nombre de pages minime, rendant la lecture facile et agréable. « En plus, il amène de l’eau au moulin sur toutes sortes de points de vue dans cette question-là. Je ne pense pas qu’on prend le sujet avec condescendance, c’est plutôt une discussion qu’on ouvre. » 

L’essai Arsenic mon amour paraîtra dans la toute nouvelle collection Brûlot des Éditions du Quartz à partir du 24 janvier prochain. Un lancement ouvert au public aura également lieu le 3 février au bar-librairie Livresse.  

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