Économique
Retour26 janvier 2023
Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca
Circuit Abitibi Karting ferme ses portes
Couverture des entreprises et événements : menace à l’horizon
©Gracieuseté - Circuit Abitibi Karting
Des festivals et entreprises de l’Abitibi-Témiscamingue pourraient être appelés à cesser leurs activités, faute de pouvoir payer des primes d’assurances sans cesse grimpantes, notamment dans le secteur des véhicules motorisés.
C’est le cas de la propriétaire de Circuit Abitibi Karting de Rouyn-Noranda, Lyne St-Gelais, qui a vu ses primes d’assurance passer de 9 000$ en 2019 à 50 000$ en 2023, et ce, uniquement pour la piste de course, sans inclure les autres infrastructures.
Sa prime d’assurance revient ainsi à environ 500$ par jour ouvrable.
« Je n’ai pas le choix de fermer mes portes. Si on ajoute à cela les frais fixes, les primes d’assurances sont devenues beaucoup trop lourdes à supporter. D’ailleurs, plusieurs personnes m’ont contacté simplement pour me dire que leurs assurances avaient augmenté de façon drastique, et ce, dans d’autres secteurs d’activités, qui n’ont rien à voir avec la course », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, les administrateurs du Festival du camion de Saint-Félix-de-Dalquier ont dernièrement annoncé la fin des activités, justement à cause de la modification des normes et l’augmentation des frais relatifs aux assurances pour les courses de camions.
©Lucie Charest - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Plusieurs activités, comme les courses de camions dans certains festivals régionaux, sont menacées par l’augmentation vertigineuse des primes d’assurances
Pourquoi une telle majoration des primes ?
La difficulté des compagnies d’assurances à rembourser les réclamations à même les primes explique la soudaine montée de ces dernières.
« Ce qui se passe, c’est que ça coûte trop cher aux compagnies d’assurances de rembourser les clients, notamment en ce qui a trait à la reconstruction ou encore la responsabilité en cas d’accident. Dans ce cas, les compagnies d’assurances ont 3 choix : soit de se retirer du marché, soit d’augmenter les primes ou encore d’augmenter les normes en place pour maintenir les primes actuelles. Par exemple, si un client paie une assurance contre le vol de 500$, mais demeure dans un quartier à risque, l’assureur pourrait lui demander d’installer un système d’alarme à ses frais afin de maintenir la prime au même niveau. Ainsi, l’augmentation des primes combinées à l’augmentation des mesures à mettre en place pour assurer la sécurité lors d’un événement s’accumule, ce qui représente beaucoup de frais supplémentaires pour les organisateurs d’événements », a révélé la Responsable des affaires publiques au Bureau d’Assurance du Canada au Québec, Anne Morin.
Commentaires
26 janvier 2023
M. Gaudet
Faites signer une décharge à chaque client qui vient pour la piste de course et ne payez plus la prime d'assurance comme ca ils seront perdants et vous allez sauver de l'argent et si la personne ne veux pas signer elle ne peux pas conduire point.