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27 janvier 2023

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

Huskies : le Drakkar a pris l’eau

Tristan Allard dans tous les bons coups

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©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

En clin d’œil à la communauté LGBTQ+, les Huskies ont revêtu un chandail inédit aux couleurs de l’arc-en-ciel, qui a été vendu aux encans lors du match.

Récemment défaits en fusillade sur la patinoire du Drakkar de Baie-Comeau, les Huskies ont pris leur revanche sur cette même formation (8-5).  La meute a tenu les rênes de la partie de la première minute jusqu’aux derniers instants.

Effacer le passé, vivre le présent et bâtir l’avenir : les Huskies ont fait une croix sur la déconvenue du 15 janvier dernier et se sont chargés de réserver un accueil haut en couleurs aux hommes de Jean-François Grégoire, de passage en Abitibi-Témiscamingue cette fin de semaine.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fallait pas arriver en retard à l’aréna. En moins de deux minutes seulement, Daniil Bourosh (31) et Bill Zonnon avait déjà (14) déclaré le spectacle ouvert, précipitant un changement de gardien hâtif et le retour au vestiaire d’un Félix Hamel furieux.

Pas de répit

Il a néanmoins fallu que la meute se retrousse les manches et emploie les grands moyens avant que le Drakkar n’abdique. En effet, le navire a été tenace et les locaux n’ont jamais réellement été à l’abri d’une mauvaise surprise. « Nous devons être plus fiables défensivement », appuie Brad Yetman en conférence de presse.

En cause, des difficultés rencontrées à la fois en avantage numérique et en désavantage numérique. Ce sont sur ces séquences que Charles-Antoine Dumont (11), Niks Fenenko (5) et Matthew MacDonald (9) ont remis le Drakkar dans le sens du vent, à une longueur de retard à la marque. Un scénario qui a obligé la meute a ne pas se reposer sur ses lauriers, d’autant plus que l’indiscipline a habité les Rouynorandiens. Brad Yetman pointe également du doigt les turnovers avec la rondelle. « On avait beaucoup de temps et d’espace pour faire du jeu, mais on a fait des turnovers ou l’on a forcé le jeu », analyse-t-il.

Entré à la rescousse des siens, Olivier Ciarlo a sensiblement connu le même sort que son camarade. Jakub Hujer (8), Tristan Allard (16), Louis-Philippe Fontaine (20), Daniil Bourosh (32) et Emeric Gaudet (6) ont trompé sa vigilance.

Leighton Carruthers de retour

Absent des patinoires depuis plus d’un mois, Leighton Carruthers effectuait son retour au cœur de l’alignement de la meute. Des retrouvailles avec l’aréna qui ne sont pas passées inaperçues malgré le manque de rythme évident. Comme à son habitude, le défenseur de 6 pieds pour 209 livres a été généreux dans l’effort et Louis-Charles Plourde a notamment payé les frais de sa robustesse.

« Il a bien bougé ses pieds, c’est clair qu’il a pris trop de punitions mais il avait beaucoup d’énergie et il était vraiment excité pour ce match », souligne l’entraîneur-chef de la meute. À plusieurs reprises, Carruthers a également frustré Niks Fenenko en s’invitant sur le chemin de ses lancers.

Alex Carr, quant à lui, demeure blessé et il est difficile de se faire une idée d’une date précise de retour au jeu. Si son indisponibilité dure plus longtemps que prévu, il est toujours évalué par les médecins jour après jour en espérant pouvoir reprendre le plus vite possible.

Même horaire, même endroit, mêmes équipes : les Huskies ont déjà les yeux rivés sur la rencontre de demain, qui promet d’être accrochée en raison d’un Drakkar qui n’est pas totalement coulé.

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