Un meilleur contrôle, mais une erreur mentale fatale pour Val-d’Or

HOCKEY JUNIOR – En pleine conclusion de sa visite annuelle en Abitibi-Témiscamingue, le Drakkar de Baie-Comeau a profité de son arrêt à Val-d’Or pour faire le plein de points, au Centre Agnico Eagle. Celui-ci a profité d’une grosse erreur mentale des locaux pour se sauver avec un gain de 3 à 2, dimanche après-midi.

Dans le camp valdorien, la défaite était dure à avaler chez les joueurs et les entraîneurs. Malgré des tentatives de ramener le pointage à égalité, une pénalité pour trop d’hommes sur la patinoire a donné le but de la victoire au Drakkar. Un mauvais bond de la bande après un tir de Julien Lanthier a été poussé par Mathys Fernandez pendant son déplacement.

Inconstants dans leur engagement lors de la dégelée de 11 à 6 face aux Olympiques de Gatineau, les Abitibiens ont loin d’avoir été parfaits, mais ont corrigé certains points qui faisaient défaut depuis quelques semaines, pense Maxime Desruisseaux.

«Un de mos objectifs étaient de contrôler ce qu’on donne à l’adversaire. Je ne sentais pas qu'il avait des chances à bout portant, ou dangereux de l’enclave. Je dis toujours que le hockey est un jeu juste. On a payé pour cette punition pour trop d’hommes», affirme-t-il.

L’offensive a repris du poil de la bête dans les derniers jours, mais le gardien Olivier Ciarlo a vu sa tâche être facilitée lors de cette seule visite du Drakkar au Centre Agnico Eagle. Auteur de 29 arrêts, le portier aurait pu être davantage dérangé, selon l’instructeur des Foreurs.

«C’est le point qui m’a agacé le plus. Nous ne sommes pas difficiles à être enlevés de devant le gardien, car on se place déjà à côté. Sur les 31 lancers qu’on a dirigés, il les a presque tous vus. On a de plus en plus de lancers de l’enclave, mais si les gardiens les voient, ce n’est pas si dangereux», illustre Desruisseaux.

Sur la glace pour un troisième match en autant de jours, les Nord-Côtiers ont pris les devants 2 à 0 dès le début de la deuxième période, grâce à des buts de Louis-Charles Plourde (4) et Émile Chouinard (3). Louis Robin (10) a réduit l’écart à un but, en avantage numérique. Mathis Cloutier en a fait de même en troisième période, avec son septième de l’année.

L’impact des Olympiques

Optimiste dans la défaite, Maxime Desruisseaux ne cache pas que les deux derniers duels face aux Olympiques de Gatineau ont laissé quelques traces dans le morale des troupes. À plat, surtout lors de la première période, les Foreurs ont accumulé quelques mauvaises décisions qui leur ont empêché de trouver un rythme constant.

Quelques mauvaises relances orchestrées ont mené à des dégagements refusés ou à des interceptions adverses.

«Ç’a été dur contre Gatineau. Je sentais que les joueurs étaient réceptifs, ce matin. Ils étaient prêts à revoir des séquences et étaient ouverts d’esprit. Quand tu manges une claque en arrière de la tête, c’est parfois moins intéressant. La défaite est plate, mais quand c’était 3 à 1, avec 15 minutes à faire, personne n’a abandonné.

Une des forces qui ont caractérisé la première moitié de saison, le jeu en transition des Abitibiens manquait la fraction de seconde nécessaire pour effectuer une sortie de zone efficace. Nuancé dans ses propos, Maxime Desruisseaux préfère comparer la performance des siens face à des équipes équivalentes, comme le Drakkar.

«Les gars auraient mérité la victoire, ce soir. Ça fait deux semaines qu’ils travaillent fort dans les entraînements et dans le gymnase. Le Drakkar est une équipe du même calibre que nous. On va les réaffronter deux autres fois, donc on va s’en souvenir quand on va aller les visiter».

Un match piège attend maintenant les Foreurs, alors qu’ils recevront la visite des Sea Dogs de Saint-Jean, la 18e et dernière équipe au classement général.