08 février 2023

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

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©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

Interrogé sur la ville de Rouyn-Noranda dont il a été conquis à son arrivée dans la région, Olivier Dubois a reconnu que l’endroit était vraiment différent de la ville de Québec, où le trafic est plus important.

Du haut de ses 17 ans, Olivier Dubois est l’une des huit recrues des Huskies cette saison. Originaire de la région de Québec et produit brut des Chevaliers de Lévis, il a connu une dernière saison riche dans le M18 AAA, avec 13 buts et 25 passes sur un total de 37 parties. Mesurant 5 pieds 7 pour 148 livres, il gravit les échelons au fur et à mesure des mois et n’a visiblement pas oublié d’emmener son âme de combattant dans sa valise pour l’Abitibi-Témiscamingue.

Discret les premières semaines, il a notamment connu une entame de mois de janvier prolifique. En l’espace de quatre rencontres, l’attaquant a été auteur de deux passes et cinq buts, dont un doublé lors de la Guerre de la 117 face aux Foreurs de Val d’Or. Un moment spécial rempli d’émotions et libérateur qu’Olivier Dubois évoque notamment au cours de cette entrevue dans laquelle il a accepté de se livrer. 

Olivier Dubois, c’est qui ? Comment te décrirais-tu ? 

Je suis une personne souriante, puis qui est tout le temps intense dans la vie et je pense que cela peut aussi se voir sur la glace. Je suis un travaillant, j’aime les défis puis j’aime aussi les surmonter. Je suis un peu perfectionniste des fois, je suis un peu dur avec moi-même. 

Si tu devais citer une personnalité qui t’inspire dans la vie de tous les jours, qui serait-ce ? Pourquoi ? 

Martin St-Louis m’inspire quand même beaucoup. Il est plus vieux c’est sûr, mais j’ai toujours suivi sa carrière puis il mérite vraiment tout ce qu’il lui arrive présentement. C’est un peu à ça que je m’associerais. 

Comment s’est déroulée ton arrivée au sein du vestiaire de la meute ? 

Ça s’est bien passé, les gars m’ont vraiment bien accueilli et nous formons vraiment une belle gang. C’est sûr que c’est un peu stressant d’arriver dans une nouvelle équipe, mais dès le premier jour où je suis arrivé, je me suis senti chez moi. 

Quelles sont les différences que tu as pu constatées entre la LHJMQ et les rangs inférieurs ? Est-ce que tu dirais qu’il y a un palier à franchir ? 

C’est quand même un gros palier. Les gars sont plus vieux puis ça paraît sur la glace. Hors glace, les gars sont plus matures donc c’est sûr que c’est un défi et que c’est à moi de m’adapter. Sur ce bord-là, je pense que ça va bien. Il faut tout le temps faire plus que ce que les autres font et apprendre des plus vieux. 

Est-ce que ton premier but dans la LHJMQ a sonné comme un déclic pour toi ? 

Je pense que ça m’a débloqué, puis maintenant que c’est fait, je peux passer à d’autres choses. En plus mon premier but lorsque c’était full house, c’était incroyable comme moment ! 

Quel conseil prodiguerais-tu aux futurs jeunes qui rejoindront la LHJMQ dans les années futures ? 

Ce serait de toujours travailler. La clé du succès, c’est le travail puis la persévérance. Puis s’il y a un jeune qui veut se rendre loin dans le hockey, ce sont vraiment les deux critères à appliquer dans la LHJMQ. 

Si tu devais inviter trois personnes célèbres à un dîner, qui serait-ce ? Pourquoi ? 

J’inviterais les gens du hockey : Wayne Gretzky, Mario Lemieux puis Sidney Crosby probablement, juste pour avoir une belle conversation sur le hockey. 

Si tu avais l’opportunité de vivre un an quelque part dans le monde, où irais-tu ? Pourquoi ? 

Ce serait peut-être aux États-Unis, pour voir les études comme on peut les voir. La vibe a l’air le fun. Mais j’aimerais aussi aller en Europe!