Un Tatouage pour la cause

Fonds régional de la Trisomie 21

©Chloé Pronovost - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Léonie Plourde accompagnée de deux de ses fils. Au centre Kiliam, 10 ans, atteint de la trisomie 21.

Un signe permanent en soutien aux familles et aux personnes porteuses de la trisomie 21.

« En région, on a des ressources pour les personnes atteintes de la trisomie 21, mais on n’a peu voire pas de ressources pour les parents, explique Léonie Plourde, fondatrice de l’évènement et mère elle-même d’un enfant trisomique. C’est vraiment ça qui m’a donné envie de faire quelque chose : pour que les parents aient la chance de se réunir et de parler ensemble de leur expérience. Il faut en parler de la trisomie pour que ça devienne normal aux yeux de la société. » De retour pour une 3e édition, l’évènement, qui se tient à la cafétéria de l’école La Source de Rouyn-Noranda, accueille chaque année près de 200 participants et une dizaine de tatoueurs.

Lors des éditions précédentes, c’est un montant total de 11 130 $ qui a été amassé pour le Fonds régional de la trisomie 21, géré par la Ressource pour personnes handicapées Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec. « Concrètement les sous peuvent servir pour faire des activités où l’on peut se réunir, ça peut servir à acheter de l’équipement adapté, par exemple des vélos. Ça peut aider les parents à payer des trucs, comme des couches, dont ils ont besoin pour les enfants. »

Pour ceux et celles qui souhaitent soutenir la cause, d’autres objets promotionnels seront en vente à l’évènement tels que des bouteilles d’eau, des porte-clés, des casquettes, des chaussettes, ainsi que des tatouages temporaires. Ayant la même allure que les véritables tatouages, ces tatouages temporaires permettent aux petits et grands de contribuer à la cause. « C’est un signe qui représente les trois chromosomes 21 que les personnes porteuses de la trisomie 21 ont, au lieu d’en avoir deux. Ce sont trois chevrons qui pointent vers le haut. C’est un signe qui nous amène à penser que l’on va de l’avant dans l’acceptation des personnes qui ont la trisomie 21, malgré qu’il reste beaucoup de chemin à faire. »

Pendant le mois de mars, plusieurs autres activités prennent place afin de sensibiliser la population à la réalité des personnes atteintes de la trisomie 21. « La journée du 21 mars, c’est la Journée mondiale de la trisomie 21. On invite les gens à porter des bas différents. C’est la façon de signifier notre implication à la cause. J’ai fait faire des chaussettes qui viennent en paire et qui sont déjà différentes. Il y a également le signe de l’évènement dessus. »

Madame Plourde en profite pour souligner l’implication de son employeur Struktura sans qui la tenue de l’évènement serait impossible. « Je suis designer d’intérieur chez Struktura et j’ai fait une vitrine, si vous passez sur l’avenue principale. C’est une vitrine aux couleurs de la trisomie 21, soit le jaune et le bleu. J’ai peint et je me suis bien amusée », ajoute avec fierté la maman de Kiliam, un jeune garçon de 10 ans porteur de ce syndrome.

Rappelons que l’évènement aura lieu le samedi 18 mars de 10h à 16h à la cafétéria de l’école secondaire La Source de Rouyn-Noranda.

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