01 mars 2023

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo Le Citoyen - Hugo Saez

En ce qui concerne le volet scolaire, Tristan Allard suit quant à lui des cours d’économie en ligne.

Mais avant cela, il y a une saison à finir sur laquelle Tristan Allard est focalisé. De nature enjouée, l’Ontarien de naissance a eu une trajectoire de carrière comparable à celle d’un globe-trotter. En effet, il a eu l’opportunité d’évoluer aux États-Unis et en France avant de rejoindre les rangs de la LHJMQ.

Après une expérience chez les Olympiques de Gatineau, c’est désormais à Rouyn-Noranda que le joueur de 20 ans s’épanouit. Le centre de 6 pieds 1 pour 200 livres ne manque pas d’en faire profiter les partisans dans la mesure où il marque plus de points qu’il ne joue de matchs depuis le début de la saison. Un apport considérable que Tristan Allard s’efforce d’amener auprès de ses coéquipiers et dans la vie de tous les jours. 

Tu occupes le rôle d’assistant au cœur de la meute. En quoi ce grade est différent selon toi ? 

Cela signifie qu’il faut montrer l’exemple, que ce soit sur la patinoire ou en dehors. C’est important de faire les choses bien sur la glace et de rester déterminé tous les jours, afin d’être un meilleur joueur mais aussi une meilleure personne. Le reste du groupe doit s’inspirer de cela. 

Comment te sens-tu depuis ton arrivée chez les Huskies de Rouyn-Noranda ? 

Je me sens vraiment bien. Lorsque j’ai été échangé durant l’été, je savais que ça allait être quelque chose de spécial. C’est un tournant dans ma vie et dans ma carrière d’hockeyeur. J’ai pu nouer des liens avec de nombreuses personnes et cela m’aide à évoluer, c’est vraiment cool. 

Mis à part le hockey, quelles sont tes passions dans la vie ? 

Pendant mon temps libre, j’aime bien regarder Netflix et ma série préférée c’est Outer Banks. J’ai d’ailleurs attendu la saison 3 avec beaucoup d’impatience. Je m’intéresse aussi à l’économie et je lis des livres en rapport avec ce sujet. 

Tristan Allard, c’est qui dans la vie de tous les jours ? 

Je dirais que je suis un bon gars. Je suis quelqu’un de très humain dans la vie en général, de très sociable et d’extraverti. J’aime ma famille, mes amis proches et je suis une personne gentille. 

Tu as eu la chance de jouer au hockey dans différents pays, notamment aux États-Unis et en France. Qu’est-ce que t’ont apporté ces expériences ?  

La culture du hockey est définitivement différente selon l’endroit où tu es et pour moi c’était intéressant de pouvoir évoluer dans plusieurs pays. Ces différentes expériences m’ont servi à grandir en tant que personne mais aussi dans mon jeu sur la glace. Je n’oublierai jamais les souvenirs que j’ai pu créer grâce à tout cela. Je suis fier d’avoir fait ça dans ma vie et je ne le regrette pas du tout. 

Que retiendras-tu de ta carrière dans le hockey junior ? 

C’est une bonne question, je dirais que j’en retirerai évidemment plein de bons souvenirs et de nombreuses amitiés qui se sont forgées grâce au hockey au fil du temps. Il y a aussi tous les gens formidables qui m’ont soutenu tout au long de ma carrière. Toutes les relations créées avec les membres du staff, les coéquipiers : ce sont des choses que je n’oublierai jamais. 

Quel est ton meilleur souvenir dans la LHJMQ ? 

Au sommet de mon classement il y a un but qui m’a marqué, celui de Jonah De Simone. J’étais sur la glace, c’était en séries contre les Cataractes de Shawinigan. Il a frappé la rondelle dans les airs et c’était un match serré donc il y avait une atmosphère particulière au Centre Slush Puppie. Je n’oublierai jamais ce moment-là et ce but spectaculaire. 

Comment envisages-tu ton futur professionnel ? 

Je pense que ce serait vraiment cool d’avoir une entreprise, c’est quelque chose qui m’intéresse. Mon père a aussi une entreprise et cela pourrait être bien.